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    Ce vendredi, groupe de travail autour des slogans de Plateforme2016

    Participe à notre groupe de travail autour de nos slogans d'autocollants Plateforme2016, ce vendredi 1er juillet à 19.00. 

    La semaine dernière, nos choix s'étaient arrêtés sur une première série de 6 autocollants. 

    Première proposition retenue : "Exploité, harcelé, licencié ? Organisons-nous !"

    Deuxième proposition : "Marre de ce système ? Passons à l'action directe !"

    Troisième proposition : "Exploité, prolétaire ! Debout !"

    Quatrième proposition : "Pouvoir aux travailleurs dans nos entreprises !"

    Contact au 06 50 76 02 31

     

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    Des autocollants pour le Mouvement !

    Vendredi prochain, nous nous retrouvons en réunion d'organisation. 

    Comme dit la semaine dernière, les participants sont invités à venir avec des propositions de slogans pour élaborer une série d'autocollants.

    Nous sommes toutes et tous tombés d'accord.

    Pour faire connaître le Mouvement, élargir notre réseau de correspondant pour le site et le journal, multiplier les actions, développer les solidarités et les entraides dans les entreprises et les quartiers, il sera bon d'assurer une visibilité plus large.

    Les autocollants nous paraissent un bon outil.

    Pour participer à la réunion de vendredi donc, à 18.00, métro Temple (à côté de République), demande l'adresse exacte au 06 50 76 02 31

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    Nous irons manifester !

    Le gouvernement veut nous faire taire ! Le gouvernement veut nous interdire de manifester !

    Nous irons manifester !

    Légale ou pas légale, la manifestation est un de nos droits sacrés. Ce ne sont pas les ministres et les préfets nommés par un seul homme qui vont nous empêcher de nous exprimer !

    Le gouvernement prend prétexte de la casse de quelques vitrines de banque et de compagnies d'assurance, de quelques échauffourées avec les forces de police pour justifier ses interdictions et ses limitations.

    Si la police n'était pas aux abords des cortèges pour faire peur et dissuader d'user de nos libertés, les policiers n'auraient pas à encaisser les jets de projectiles des jeunes du bloc noir ! 

    Si le mouvement salarié était moins porté aux compromis avec les autorités de la République, la police aurait été boutée hors des cortèges depuis bien longtemps.

    Si le mouvement doit s'affronter directement à la police de l'État pour pouvoir continuer d'user de ses droits démocratiques les plus basiques, sans hésitation, le mouvement se réorganisera et le penchant pacifique laissera la place à la ferme nécessitée de constituer des organisations d'autodéfense.

     

     

     

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    Jeudi 23, en manifestation, en grève !

    Jeudi 23, le texte de loi Travail sera voté au Sénat. Jeudi 23, Toutes et tous en grève !

    En manifestation à Bastille ou sur les piquets et lieux d'occupation ! 

    Le mouvement continue et s'inscrit sur la durée. 

    À ceux qui nous demande quand le mouvement de lutte va s'arrêter, répondons : quand la loi Travail sera retirée !

    Et nous ajoutons : quand le monde qui produit les lois Travail, l'exploitation et la soumission à l'oligarchie sera détruit ! Quand nous serons allé au bout de nos perspectives de libération ! 

    Rapproche toi de Plateforme2016 pour récupérer tracts et journaux !

    Tél: 06 50 76 02 31

     

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    Communiqué de soutien aux camarades du Workers International Vanguard League/Party

    Étudiantes et étudiants, prolétaires, camarades !

    Nous voulions vous adresser de Paris, tout notre soutien fraternel et militant pour les luttes que vous menez de votre côté, en Afrique du Sud.

    Nous savons que le tort fait à un est un tort fait à tous. Nous savons aussi que les efforts soutenus dans un pays par une partie contribuent à améliorer les conditions de l’ensemble.

    En France, nous faisons face à un gouvernement qui a engagé une offensive sans précédent historique contre les droits salariés.

    Le gouvernement remet en cause tout l’édifice légal qui permettait aux travailleurs de se défendre contre un licenciement abusif, ou de repousser les velléités patronales d’augmentation du temps de travail et de baisse des salaires.

    Toutes ces attaques sont menées au nom de la « compétitivité ». Pour « sauvegarder les emplois », il faudrait accepter une dégradation de nos conditions de vie et de travail. Ces arguments sont au centre de la propagande bourgeoise de ces vingt dernières années.

    Ainsi, nous sommes trop heureux de pouvoir opposer à la propagande capitaliste l’exemple de travailleurs, qui, de par le monde entier, se lèvent pour conquérir de nouveaux droits.

    Travailleurs du monde, notre destin est inexorablement lié.

    Parfois, nous voudrions être avec vous, camarades d’Afrique du Sud, avec vous, les ouvriers des mines qui ont fait preuve de tant de courage et d’audace ces dernières années. Nous voudrions partager les grands moments de votre lutte des classes. Nous avons beaucoup à apprendre de vos expériences.

    Nous vous demandons de France : en quoi pourrions-nous être d’une quelconque aide pour vous ?

    Peut-être pourrions-nous organiser des campagnes de boycott contre tel ou tel intérêt, faire connaître une lutte gréviste d’un grand groupe présent sur les deux pays et chercher à étendre une grève à l’internationale ? Peut-être pourriez-vous nous aider à y voire plus claire sur la politique de notre bourgeoisie en Afrique, afin de rassembler de nouveaux arguments pour la combattre en France ?

    Nous aurions, nous en sommes sûrs, beaucoup d’idées à échanger, sur nos perspectives de libération.

    Contre le projet de loi Travail du gouvernement de gauche, une mobilisation est engagée depuis le début du mois de mars. D’abord une pétition qui a rassemblée plus d’un million de signatures à l’annonce de l’avant projet de loi. Puis une manifestation. Puis une seconde. Puis l’occupation de la place de la République à Paris avec des assemblées quotidiennes de plusieurs milliers de personnes.

    C’est dans le cadre de cette dynamique que Plateforme2016 s’est formé.

    Au delà de la lutte défensive contre les attaques du patronat et de ses agents politiciens, nous voulons affirmer des objectifs de mobilisation générales qui dessinent en même temps un projet de société émancipateur, débarrassé de l’exploitation économique, de la domination sociale d’une classe et de l’exclusion politique.

    Il ne faut pas avoir peur de fâcher l’opinion bourgeoise. Nous ne pouvons fuir la nécessité du conflit avec la classe ennemie. Nous ne cherchons pas un programme qui lui soit acceptable. Nous définissons nos objectifs conformément aux besoins que nous voudrions voire satisfaits et conformément aux conditions matérielles qui rendent possibles la satisfaction de ces besoins. 

    Nous disons par exemple : en satisfaisant le besoin de travail des chômeurs par l’embauche de tous les chômeurs, nous pouvons satisfaire le besoin en temps libre de celles et ceux qui travaillent trop. Nous disons : en satisfaisant le besoin d’une augmentation de salaire en plafonnant les hauts salaires et autres revenus, nous satisfaisons notre besoin de communauté fraternelle et d’égalité sociale. Nous disons : en atteignant ces premiers objectifs, nous pouvons créer les conditions pour satisfaire notre besoin de participation et de maîtrise de la vie économique et politique de notre pays.

    Il faut un programme de révolution sociale au peuple salariée ! Nous voulons changer les rapports sociaux, modifier en profondeur nos modes d’existence !

    Nous devons travailler notre projet, chercher à traduire ce projet en autant de mot d’ordre d’action et de mobilisation pour les luttes immédiates, afin que ce projet se matérialise déjà à un certain niveau, dans le quotidien de notre vie, dans la lutte syndicale et associative, dans la formation aussi, de véritables institutions autonomes de la classe exploitées, capables de disputer l’Autorité aux directions patronales et étatiques.

    Les étudiants qui ont les disponibilités pour enquêter dans différents milieux sociaux et qui ont l’esprit de synthèse peuvent être très utile à cette tâche d’élaboration des objectifs généraux de la Révolution.

    Sur ce, veuillez recevoir, au nom des camarades de Plateforme2016, nos saluts chaleureux. Sachez que vous trouverez en France des frères et des sœurs de classe prêts à vous porter soutien et secours dans vos efforts d’émancipation.

    Nous voulons saluer vos camarades qui ont fait l’effort de nous contacter.

    Les militants révolutionnaires, qui sont toujours dans l’urgence et pris jusqu’au cou dans le travail d’agitation et d’organisation, ont souvent bien du mal à diriger leur énergie au delà des frontières pour y rechercher les nouveaux liens politiques d’ organisations amies. Et pourtant, c’est bien cette orientation internationaliste qui nous permettra de jeter les bases d’une coopération socialiste internationale.

    Encore une fois, recevez toutes nos amitiés.

    Faisons grandir le mouvement de libération du XXIème siècle !

     

     

     

     

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    Un soutien chaleureux d’Afrique du Sud !

    Message de solidarité au mouvement de grève, à Nuit Debout, aux travailleurs et à la jeunesse en lutte

     

    De l'Afrique du Sud, nous, section de travailleurs, jeunes et soldats, nous vous envoyons nos chaleureuses salutations révolutionnaires.

    Votre soulèvement est une inspiration pour nous et la classe ouvrière mondiale tout entière. Votre programme pose des questions centrales auxquelles nous sommes tous confrontés.

    Concrètement, vous indiquez le chemin pour résorber le problème du chômage, vous poser la question de prendre les richesses et le pouvoir aux capitalistes.

    En Afrique du Sud aussi, les capitalistes ont promis que la flexibilité conduirait à plus d'emplois. C’était un mensonge.

    En 2008, plus d’un million de travailleurs ont perdu leur emploi. Beaucoup d'autres travailleurs ont été licenciés et réembauchés à des salaires beaucoup plus bas et sans pension ou protections médicales. Les travailleurs ont été licenciés dans des domaines disparates donc il n'y avait pas de combat unitaire, les dirigeants syndicaux n’ont rien fait. Ils ont laissé la classe ouvrière s’éclater. Aujourd'hui, l'Afrique du Sud a le taux d’occupation le plus faible d’Afrique, en dépit de son haut niveau développement supposé. Seulement 40% des personnes en âge de travailler travaillent effectivement. Comment les patrons peuvent dire que travailler plus longtemps va créer plus d'emplois? C’est absurde.

    Nous soutenons votre programme et nous discuterons avec d'autres groupes localement pour l'adapter à l’Afrique du Sud, à l’Afrique australe, dans le reste de l'Afrique et même au-delà.

    L'ensemble de l'Afrique est clairement divisé entre une sphère d’influence impérialiste américaine et française. Beaucoup de conflits sont liés à la concurrence que se livrent les puissances impérialistes. L'impérialisme américain a ainsi repoussé progressivement l'influence de l'impérialisme français.

    Cependant, comme dans la République centrafricaine en 2013, les impérialistes français et américains ont travaillé ensemble contre les masses.

    Plus de 50% de la Bourse de Johannesburg est contrôlée par une société anglo-américaine, qui n’est rien moins qu’une filiale de JP Morgan Chase Bank.

    L’impérialisme britannique a encore une influence, mais a été largement supplanté par l'impérialisme américain.

    La plupart des mines d'or en Afrique du Sud sont contrôlées par la Bank of New York. Ces impérialistes contrôlaient l’Afrique du Sud pendant les jours de l'apartheid (capitalisme d'esclaves) et aujourd'hui encore. Le gouvernement de l'ANC n’en est que le nouveau manager.

    Ainsi, pour nous, la revendication centrale autour de laquelle toutes nos revendications peuvent être satisfaites est l'expropriation de tous les actifs impérialistes, à commencer par les mines, les banques et les grandes exploitations commerciales que nous voulons placer sous le contrôle des travailleurs.

    Nous nous souvenons que la révolution au Portugal en 1975 (même si elle a été plus tard vaincue) a conduit au renversement, bien que partiel, de la domination coloniale directe et dans une certaine mesure, a repoussé les rapports capitalistes, en Angola et au Mozambique.

    Ainsi, une victoire de la classe ouvrière en France permettra de libérer toutes les colonies et les néo-colonies de l'impérialisme français et inspirer les masses dans le reste du monde colonial. Nous comptons sur votre victoire, car notre destin est commun.

    Comment faire avancer la lutte?

    Aucune lutte n’est statique; elle a besoin d'avancer, sinon le risque est que les combattants de la classe ouvrière se retrouvent isolés des masses.

    Aucune forme d’organisation ne peut être considérée comme un absolu. La forme de l’organisation doit être étendue et adaptée aux circonstances changeantes. Il est également important de tirer les leçons des autres luttes.

    Il semble que le développement de la lutte se dirige en France vers une grève générale. Ainsi, la question est de savoir comment renforcer la voix de la classe ouvrière dans les assemblées et comment les coordonner en tant que centres de lutte. Ainsi, si cela n’a pas déjà été fait, il est nécessaire d'organiser des comités d'usine sur tous les lieux de travail- des assemblées générales rassemblant tous les travailleurs, indépendamment de leur affiliation syndicale, et sur chaque lieu de travail, l'élection d'un comité d'usine.

    Ces comités d'usine devraient envoyer des délégués aux assemblées existantes et là où n’existent pas encore d’organisation afin que des comités soient justement mis en place. Il ne faut pas hésiter à intégrer des personnes extérieures au sein des assemblées. Seulement, les personnes qui ne sont pas déléguées de leur secteur de travail, n’auraient que voix consultative. La possibilité de voter est accordée uniquement aux délégués.

    Les chômeurs des assemblées générales constituées sur une base territoriale devraient également pouvoir voter dans les assemblées. Ces assemblées devraient se structurer en coordination nationale afin de centraliser les actions et préparer ainsi les prochaines étapes de la lutte.

    Cette structure devrait être composée de délégués révocables et responsables devant les assemblées de base. Cette structure doit être indépendante des directions syndicales, bien que nous pourrions peut-être leur accorder une voix consultative si elles sont présentes.

    Les assemblées devraient décider l’application de leur programme sans considération pour les patrons et le gouvernement.

    [Vous devriez faire une recherche critique approfondie de l’expérience de la Commune de Paris de 1871 et du soulèvement de 1968 en France]

     

    Tirons quelques leçons de l’expérience grecque

    1. Les assemblées étaient amorphes et dominées par la classe moyenne
    2. Le parti communiste divisait les actions de la classe ouvrière, en organisant souvent des actions séparées et parfois protégeant le parlement des masses en révolte
    3. Les syndicats ont tenu une grève d'une journée, en espérant que les masses se fatiguent. Finalement ils ont accepté le programme du FMI et de la BCE.
    4. Lorsque les grèves les plus dures ont eu lieu, il y avait un manque de coordination avec les travailleurs des transports. Ainsi, des centaines de milliers de personnes qui auraient dû se rendre à Athènes pour des moments cruciaux n’ont pu se déplacer. Les transports en commun étaient à l'arrêt;
    5. Grève « à la maison» ou grève avec occupation ? Pendant les grèves, les directions syndicales ont orienté les travailleurs vers des marches hors des usines et les lieux de travail. Cela ôte tout pouvoir aux travailleurs et les met à la merci des patrons. En dehors de la construction de barricades et si elles sont brisées, une autre alternative est l'occupation de l'usine / lieu de travail. Par là, la question est posée de savoir qui est le véritable propriétaire - le travailleur ou le capitaliste ? Bien sûr, un mouvement d’occupation d’usines nécessite une structure appropriée, car il suscite la répression étatique. Aussi faudrait-il s’arrêter sur la répression d'État contre les manifestants et sur la façon dont les dirigeants syndicaux traitent la question de la «violence». Il est pour nous nécessaire de constituer des comités d'autodéfense responsables devant les assemblées.
    6. Les principaux groupes de gauche en Grèce ont formé le parti Syriza et sont entrés au Parlement- ils ont constitué un gouvernement et ont continué les attaques contre les masses. Il est donc nécessaire que les assemblées maintiennent leur caractère extra-parlementaire, et opposent au parlement, leur propre pouvoir un million de fois plus démocratique. Le Sénat et les parlementaires corrompus probusiness ont décidé de voter des lois contestées par plus de 75% des masses. Ainsi, le Parlement n’est pas autre chose que la dictature d’une poignée de capitalistes.

     

    Quelques leçons du mouvement Occupy Wall street

    1. La bourse était un symbole de l'exploitation et est devenue un point mobilisateur. Les groupes du CAC 40 peuvent –ils devenir de semblables cibles ?
    2. Pour protester contre le coût exponentiel du logement, des campements de tentes ont essaimé à travers toutes les villes des États-Unis.
    3. Les anciens combattants, en particulier ceux de l'invasion de l'Irak en 2003, ont ouvertement pris parti en faveur du mouvement et ont organisé leurs propres marches, jetant leurs médailles comme un moyen de protestation. Il est important de faire un travail dans les rangs de l'armée, d'écouter leurs demandes et d'essayer de les gagner à l'insurrection;

     

    Quelques leçons de la place Tahrir

    1. Même si le mouvement a réussi à renverser le vieux dictateur Moubarak, les masses étaient trop inexpérimentées pour prendre le pouvoir dans leurs propres mains;
    2. Une partie de la gauche a soutenu l'arrivée au pouvoir de l'armée alors que cette armée est contrôlée directement par l'impérialisme américain. Le régime issu de la mobilisation des masses est à bien des égards pire que celui de Moubarak.
    3. Les masses contestent la nouvelle dictature, mais vivent sous un état d'urgence permanent.

     

    Quelques enseignements de la Syrie

    1. De la lutte des masses syriennes, nous devons tirer de sérieuses leçons pour nous tous
    2. Lorsque les masses menacent de prendre le pouvoir dans leurs propres mains, l'impérialisme va libérer toutes ses forces, quelles que soient les obédiences. Les impérialistes vont même mettre de côté leurs différences majeures pour s’unir contre les masses;
    3. Ils enverront désespérément des provocateurs au sein du mouvement pour essayer de le détourner et le retourner. L’État islamique et d'autres forces de terreur peuvent être jetés; des forces fascistes à la Le Pen peuvent être construites.
    4. Des forces nationalistes de différentes teintes seront soutenues pour tenter de briser notre unité.
    5. L'état d'urgence n'a rien à voir avec l’EI mais tout à voire avec l'État qui recherche de nouveaux outils pour tenter de réprimer notre résistance.

     

    Quelques leçons de l'Afrique australe

    1. Nous vous avons envoyé un document sur les leçons du 16 juin qui donne un large aperçu de quelques-unes des leçons de notre lutte ici;
    2. La période après 1994 a encore été dominée par les partis politiques nationalistes; ces partis sont alliés à l'impérialisme, ne différant que par la rhétorique.
    3. Le massacre des mineurs de Marikana marque la période où la plupart des partis dominants ont été impliqués dans des massacres de masses
    4. Dans les années 1980 le syndicat et les dirigeants de libération nationale ont pris le dessus sur le mouvement révolutionnaire, au moment où les masses avaient commencé à se lasser. Dans ces conditions, les dirigeants nationalistes étaient en mesure de faire un accord avec l'impérialisme.
    5. Une étude en 2012 a montré que plus de 60% des membres du Cosatu, la principale fédération syndicale ici, voulaient rompre l'alliance avec l'ANC et le SACP et former un nouveau parti. Les travailleurs du syndicat de la métallurgie NUMSA ont été les premiers à adopter une résolution allant dans ce sens. Cependant, les dirigeants de ce syndicat freinent maintenant le développement d’un nouveau parti de classe et s’orientent vers la constitution d’un nouveau parti parlementaire afin de neutraliser les masses encore une fois.
    6. En 2012, il y avait des comités spontanés de travailleurs qui se sont développés dans les mines. Ceux-ci comprenaient des travailleurs délégués, indépendamment de l'affiliation syndicale et des délégués des communautés environnantes. Les patrons ont encouragé l’établissement d’un nouveau syndicat dans les mines et en quelques mois, ils avaient écrasé les comités de travailleurs indépendants pour mettre en place des structures syndicales. Ainsi, ce qui était une révolte contre le système de super-exploitation capitaliste a été transformé en une lutte purement syndicale.
    7. Cette révolte politique s’est poursuivie avec #feesmustfall dans toutes les universités l'année dernière et la force du mouvement était telle qu’une alliance se constitua dès le début entre ouvriers et étudiants. Au moment où les parents sont entrés dans le mouvement, le régime a rapidement cédé aux revendications de manière à neutraliser la révolte. Dans le même temps, le régime a envoyé des agents provocateurs dans le mouvement pour brûler des bâtiments et encourager les étudiants inexpérimentés à se livrer à des attaques individuelles isolées sur les bâtiments. Sous cette couverture, l’état a été en mesure de sévir contre le mouvement, plusieurs participants sont accusés de crimes graves et traduits en justice, tandis que d'autres ont été suspendus de cours et certains expulsés des universités.
    8. Il y a beaucoup de révoltes communautaires pour le logement, mais celles-ci sont isolées du mouvement syndical.
    9. Il y a un certain nombre de luttes en vue d’obtenir justice pour les membres des familles tuées par le régime d'apartheid.
    10. Il y a aussi des luttes en cours autour des mines et de nombreux autres secteurs. La révolte est à un niveau inférieur, mais peut éclater à tout moment.
    11. Pendant des années, il y a eu une révolte au Zimbabwe, jusqu’à devenir une situation révolutionnaire. Les généraux de l'armée se sont enfuis à un moment donné alors que les soldats étaient soutenus par les masses. Hélas, la gauche a détourné la révolte vers la constitution d’un parti parlementaire et une fois au pouvoir pendant une courte période, ils ont tourné le dos aux masses. Aujourd'hui, le vieux dictateur, Mugabe, est de retour dans son siège et souriant.

     

    En conclusion

    Nous esquissons tous ces développements parce que nous voulons que vous réussissiez. Nous espérons que vous réduirez vos erreurs et apprendrez rapidement d'elles.

    Au-delà du magnifique programme que vous avez adopté, nous avons besoin d’un nouveau parti de la classe ouvrière révolutionnaire, à la fois national et international.

    Notre rêve est de marcher avec vous.

    Ce parti doit être antiparlementaire, dans le sens où il est opposé au système parlementaire comme un moyen pour arriver au socialisme. Cela ne signifie pas qu'il ne peut pas dans certaines circonstances utiliser le cadre parlementaire pour se représenter. Mais cette discussion est pour une autre fois.

    La question centrale pour nous est que la révolte française soit renforcée par une grève générale et que la classe ouvrière prenne le pouvoir dans ses propres mains.

    Nous espérons que ce qui précède aura été une contribution utile pour votre combat qui est aussi le nôtre.

     

    Avec vous dans la lutte pour le socialisme.

     

    SM, 

    Workers International Vanguard League/Party

    le 18.06.2016

     

    (Traduit de l’anglais)