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À BAS LA DICTATURE POLICIÈRE !

CONSTRUISONS UNE DÉFENSE DE CLASSE

Pour la huitième fois consécutive, le gouvernement prolonge l’état d’urgence. Les mesures prévues dans ce cadre ne sont pas propres à empêcher des actions terroristes isolées.

Elles sont utilisées pour réprimer le mouvement d’émancipation sociale.

L’année dernière, les interdictions de manifester ne visaient pas l’État Islamique, elles visaient le mouvement syndical respectueux des “valeurs de la République”. Ce sont encore des camarades engagés sur le terrain de l’écologie qu’on assignait à résidence pendant la COP21 !

Aujourd’hui, dans son projet de loi qu’il veut voir adopté avant le 15 juillet, le gouvernement inscrit dans le droit commun les mesures d’exception. Pourquoi ?

Le nouveau pouvoir Macron s’apprête à engager une offensive historique contre les droits sociaux et démocratiques de la classe salariée dans notre pays.

Macron et sa police prennent le risque de susciter un large mouvement de lutte et de grève. Et nous mettrons en effet toute notre énergie dans la mobilisation contre les ordonnances de ce gouvernement.

LE NOUVEAU POUVOIR VEUT NOUS SOUMETTRE À LA PEUR ET AU SILENCE.

Au nom de la “sécurité intérieure” et de “la lutte contre le terrorisme ", le projet de loi donne tout pouvoir au ministère de l’Intérieur pour placer n’importe quelle personne “suspecte” sous bracelet électronique ou pour l’assigner à résidence.

Les perquisitions pourraient dorénavant se faire sur simple décision d’un préfet de police, sans autorisation d’un magistrat.

Qui sont les suspects ? « Toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics » !

NOUS SOMMES DONC TOUS SUSPECTS POUR L’OLIGARCHIE ET SES SERVICES!

Les militants des syndicats professionnels, des diverses associations, les militants des partis et des collectifs.

Comme depuis 2015, il suffira d’une note blanche d’un agent anonyme des renseignements généraux -sans date, sans signature, sans entête- pour être pris dans l’étau du harcèlement policier et étatique.

FACE AU RÉGIME DE DICTATURE POLICIÈRE, ORGANISONS NOTRE DÉFENSE !

Nous devons nous préparer à la transformation de notre république démocratique en un régime de dictature policière.

Mais la dictature policière n’empêchera pas les résistances. Elle nous donne de nouvelles raisons de mener le combat ! Mais attention à la radicalisation qui nous marginalise.

Notre meilleure défense est collective. UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN ! Si un camarade est inquiété par la police, déclarons la grève dans l’entreprise ou le secteur ! Comme les dockers de Fos qui l’année dernière avaient bloqué le port quand leurs camarades étaient convoqués par la gendarmerie !

La défense face à la dictature s’organise. Elle est collective. Surtout, ne pas rester isolé !

NOUS APPELONS LES MILITANTS DE LA CAUSE :

-À investir les syndicats et les associations de quartier pour y renforcer nos bases et réseaux de soutien,

-À faire un travail politique patient et systématique dans nos milieux de vie, d’y détruire toutes les absurdes illusions bourgeoises pour isoler l’ennemi avec son idéologie,

-À développer les liens les plus forts d’entraide, de solidarité et d’amitié entre collègues et entre voisins qui permettront, par notre réaction collective, de parer à tous les mauvais coups de la dictature,

-À nous rejoindre sans délai afin de fédérer les contre-pouvoirs autonomes des classes exploitées en vue de notre libération complète des rapports d’exploitation et d’oppression politique !

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