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Plateforme 2016

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    EN AVANT !

    Tissons un large réseau d’entraide et de solidarité révolutionnaire!

    Donnons-nous la main pour multiplier les comités de travailleurs et d’habitants !

    Militons ensemble pour développer nos capacités politiques, abattre les pouvoirs bourgeois et construire la société d’égalité sociale et de liberté.

    Avec les ordonnances, le gouvernement donne les pleins pouvoirs au patronat dans l’entreprise pour baisser les salaires au minimum, augmenter le temps de travail au maximum, licencier sans motif et sans indemnité.

    Les ordonnances liquident nos dernières protections juridiques pour nous soumettre comme jamais à la hiérarchie et à l’arbitraire patronal.

    Les ordonnances de Macron, c’est le chômage et la surexploitation, l’exacerbation des concurrences, la dégradation radicale de nos conditions de vie et de travail. Les ordonnances Macron, c’est la misère, un plan de paupérisation absolue du peuple comme jamais assumée par notre maffia gouvernante.

    L’offensive historique du pouvoir capitaliste appelle une réponse à la hauteur.

    Nous convaincrons d’abord nos collègues de venir en manifestation sur leurs journées de repos. Une fois rassemblés à un certain nombre par entreprise, nous engagerons les premiers arrêts de travail. Nous mènerons la lutte de front, contre le gouvernement et contre nos employeurs directs qui se réjouissent ostensiblement du pouvoir Macron.

    Convoquons des assemblées générales ! Déterminons nos objectifs immédiats de lutte ! Plaçons nos patrons devant le fait accompli ! Devenons nos propres patrons !

    Que les exigences et les sanctions des patrons et de leurs cadres zélés soient ignorées ! Que les licenciés soient réintégrés de force ! Que nul ne se soumette plus à l’autorisation des directions patronales pour un congé, une absence, une formation ou une promotion !

    L’autorité, toute l’autorité doit revenir aux travailleurs assemblés et à leurs délégués mandatés et révocables !

    Pour vaincre le chômage et satisfaire nos besoins vitaux et fondamentaux en terme de santé, d’éducation ou de protection et de dépollution de notre environnement, refusons toute augmentation du temps de travail et procédons directement aux embauches nécessaires!

    Que nos décisions soient prises de façon unilatérale pour une réorganisation plus juste, plus humaine et plus efficace de notre travail, pour la réorganisation utile de la production, pour la protection de notre santé au travail, pour la protection des consommateurs, usagers et patients, pour la baisse de notre temps de travail !

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    Appel à la mobilisation !

    Le gouvernement s’apprête à dicter ses ordonnances.

    Le gouvernement s’apprête à engager la pire entreprise de liquidation des droits du travail jamais connu.

    Pour résumer le contenu des ordonnances de Macron et de ses ministres, c’est bien simple.

    Les ordonnances liquident toutes les protections des travailleurs face au patronat, à son économie de profit et à la dictature du marché.

    Les ordonnances, c’est la contre révolution sociale du Medef et des classes exploiteuses.

    Toutes les protections juridiques qui interdisaient ou freinaient la volonté des capitalistes pour baisser les salaires, augmenter le temps de travail, dégrader les conditions de travail, licencier sans motif, sont tout bonnement liquidées !

    INVERSION DE LA HIÉRARCHIE DES NORMES 

    Avec les ordonnances Macron, les conventions de branche peuvent dorénavant déroger systématiquement et défavorablement par rapport aux protections légales.

    Dans les branches où les négociations « obligatoires » annuelles, triennales et quinquennales ne suffiraient pas à annuler nos acquis, les ordonnances offrent la possibilité à chaque entreprise de faire prévaloir ses propres conventions d’entreprise.

    Les entreprises peuvent donc imposer une baisse des salaires au niveau du minimum légal à l’ensemble des salariés, augmenter le temps de travail ordinaire au maximum légal des 48 heures hebdomadaires, recourir au CDD ou aux contrats intérimaires sans plus aucune limite, flexibiliser à outrance le temps de travail.

    POUVOIR UNILATÉRAL DU PATRONAT

    Si les conventions d’entreprise sont toujours subordonnées à l’accord d’une représentation salariée, les ordonnances permettent à l’employeur si « l’urgence le justifie » et au cours même des négociations, d’ « arrêter des décisions unilatérales concernant la collectivité des salariés ». Comme si cela ne suffisait pas encore, l’article L.2242-2 indique qu’à l’issue des négociations et si aucun accord n’a été conclu, l’employeur peut prendre les mesures qu’il entend « appliquer unilatéralement », pour peu que le procès-verbal donne lieu à dépôt !

    ANNULATION DU CONTRAT DE TRAVAIL

    Avec les ordonnances, le contrat de travail devient caduc. Les conventions collectives s’imposent défavorablement aux salariées. Si le travailleur refuse les nouvelles conditions de travail et de salaire fixées par l’entreprise, il est licencié pour cause « réelle et sérieuse » !

    LIQUIDATION DES CHSCT

    Afin d’accorder toute licence au patronat pour dégrader les conditions de sécurité et d’hygiène au travail, les ordonnances prévoient de liquider les CHSCT dans toutes les entreprises. Les CHSCT sont remplacés par une simple commission au sein de la nouvelle instance du personnel unique des grandes entreprises, le comité social et économique. Mais dans les entreprises de moins de 300 salariés, plus rien, plus de CHSCT, même pas de commission qui feraient office de.

    CARTE BLANCHE POUR LICENCIER

    Les ordonnances donnent enfin tout pouvoir, absolument tout pouvoir au patronat et à leurs subalternes hiérarchiques pour licencier individuellement et collectivement.

    Si pour juger de la validité d’un licenciement économique, il était pris en compte non seulement la situation de l’entreprise, mais aussi celle du groupe auquel elle était rattachée, au niveau national et international, mais surtout la situation économique des autres entreprises présentes sur le même marché, quelques jeux comptables élémentaires suffiront dorénavant à justifier un plan de licenciement économique dans n’importe quelle entreprise, pourvu qu’elle se déclare en difficulté.

    Jusqu’à ce jour, les indemnités prud’homales ou celles consenties par un juge en cas de licenciement reconnu abusif pouvaient dissuader une partie des employeurs. Le barème indemnitaire fixé par la loi ne laisse aujourd’hui plus aucun doute aux licencieurs. Les ordonnances Macron offrent toute impunité aux licencieurs. 

    Ainsi, pour les employeurs des petites entreprises, le licenciement abusif est gratuit en deçà d’un an d’ancienneté. Il atteint un maximum de 2,5 mois après 10 ans d’ancienneté ! Dans les plus grandes entreprises, les indemnités maximales plafonnent à 20 mois après plus de 30 ans d’ancienneté !!

    Comble du comble ! Afin de consolider encore le pouvoir unilatéral et sans limites du patronat dans l’entreprise et de désarmer la défense salariée, la loi dispense maintenant l’employeur de l’obligation d’apporter une motivation quelconque au licenciement avant que soit engagé une procédure de contestation !

    Travailleuses et travailleurs, à toute la classe salariée ! À tout le peuple !

    Le gouvernement s’apprête à nous imposer un régime d’oppression patronale et hiérarchique, de paupérisation absolue, de misère et de précarisation généralisé à seule fin d’augmenter les profits de l’exploitation salariale.

    Avec la possibilité donnée aux entreprises et à leurs chefs de casser les protections sociales, la concurrence entre les entreprises se traduira d’abord par l’exacerbation de la concurrence entre les travailleurs des différentes entreprises et des différentes branches d’activité.

    L’ensemble des salariés deviennent la cible de l’arbitraire patronal. La menace permanente d’un licenciement abusif plane dorénavant au-dessus de chacune de nos têtes. Les ordonnances Macron ne laissent plus aucun appui juridique réel pour notre défense face à notre employeur, ni dans l’enceinte de l’entreprise, ni à l’extérieur.

    Si les ordonnances s’étendent en de nombreux passages sur l’égalité de salaire entre les sexes et sur la nécessité de négocier pour mettre fin aux discriminations, ceci ne représente qu’une inique tromperie !

    Non seulement les aménagements de l’emploi du temps pour « concilier » les différents domaines de la vie sont à la seule discrétion du patronat, mais même les congés maternités s’ouvrent maintenant au jeu des négociations !

    Inutile d’avancer bien loin notre réflexion pour comprendre qu’en donnant tout pouvoir au patronat, celui-ci en usera et en abusera pour soumettre les moins qualifiés et les plus faibles, pour se débarrasser des femmes en maternité ou des salariés sujets à des difficultés de santé et de tout autre ordre.

    Plus encore qu’aujourd’hui, les salariés disposés à défendre leurs dignités et ceux de leurs collègues deviendront les cibles les plus faciles de la répression patronale. Nous aurons le plus grand mal à faire valoir les intérêts salariés en dehors d’une mobilisation collective et déterminée des travailleurs.

    En fait l’action directe, collective et notre engagement solidaire et à toute épreuve deviennent notre seul, dernier et unique recours.

    EN GRÈVE, EN MANIFESTATION LE 12 SEPTEMBRE !

    Et c’est dès aujourd’hui, par la grève et la manifestation de rue que nous devons protester contre le régime de dictature du gouvernement, faire de la journée du 12 septembre un levier pour une mobilisation généralisée à l’ensemble des couches salariées.

    Une journée de grève ne suffira certainement pas à faire céder le gouvernement.

    La journée du 12 doit sonner le rappel à nos obligations collectives, pour nous-mêmes, pour nos retraités, pour notre jeunesse, nos enfants, pour un futur d’humanité, d’égalité sociale, de bien-être et de liberté.

    Le 12 et les manifestations suivantes doivent être des mobilisations de masse ! La mobilisation doit monter en puissance. Nous devons répondre à l’attaque historique de la classe capitaliste par un mouvement non moins historique.

    Des millions de travailleurs, étudiants, lycéens et retraités doivent répondre présents !

    Toutes les couches du peuple doivent répondre à l’appel ! Les sans-papiers et les travailleurs étrangers, les autoentrepreneurs et tous ceux qui sont leur propre patron, peu importe les statuts, peu importent les origines, peu importe la situation particulière de chacun aujourd’hui !

    Aux travailleurs qualifiés, aux techniciens, aux travailleurs sous statut du public, à toute l’aristocratie ouvrière, nous devons avoir bien conscience : le tort qui est fait aux uns est un tort fait à tous !

    Il n’y aura pas de fuite possible, pas d’exception, pas de « çà ne me concerne pas » !

    Quand la loi s’appliquera, les conditions d’esclave imposées aux uns s’imposeront rapidement à tous par le marché et l’autre loi de l’offre et de la demande.

    Nous devons nous mobiliser. C’est la guerre qui est déclarée au peuple pour nous terrasser plus bas que terre.

    Prenons bien conscience !

    Nous devons viser la grève générale et même plus ! Nous devons paralyser le pouvoir ! Nous devons empêcher toutes les lois iniques du patronat de s’appliquer. Nous devons appliquer notre seule volonté de paix et de justice.

    Que voulez-vous collègues ?!

    Puisque le gouvernement est l’ennemi déclaré du prolétariat et de l’immense majorité du peuple, alors le prolétariat et l’immense majorité du peuple sont en droit très légitime de dégager ces pantins du Capital, de liquider leurs institutions hiérarchiques et de substituer à la dictature capitaliste l’autogestion dans chaque entreprise, dans chaque commune et l’autogestion généralisée à toute la société !

    Engageons-nous pour prendre tous les pouvoirs dans l’organisation du travail et de la production !

    À nous de prendre les décisions unilatérales qui permettront à nos besoins d’être satisfaits !

    Nous voulons plafonner les hauts revenus plutôt que les indemnités des licenciés, augmenter les salaires plutôt que les profits capitalistes !

    Nous voulons faciliter les embauches et pas les licenciements, répartir le temps de travail entre les actifs par la baisse du temps de travail et non imposer le surtravail à une partie toujours plus restreinte de la population.

    Nous voulons que les besoins de chacun et dans tous les domaines de l’existence soient reconnus et respecté dans l’organisation temps de travail, nous refusons que la lutte contre les discriminations reste un moyen de publicité mensongère pour un gouvernement.

    Nous voulons construire des rapports de coopération entre les entreprises et non accroître leur concurrence aux dépens des travailleurs et des consommateurs.

    Nous voulons des comités d’entreprise aux délégués élus en assemblées générales, aux mandats impératifs et révocables. Nous voulons que l’administration de nos entreprises soit confiée à nos comités et nous ne voulons plus de ces institutions du personnel chargées d’enregistrer les desiderata des patrons.

     

     

     

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    TRUMP-MACRON MAIN DANS LA MAIN POUR LE 14 JUILLET

    La venue de Donald Trump au défilé militaire du 14 juillet a le mérite de lever le voile sur un certain nombre d'illusions entretenues sur le nouveau gouvernement Macron-Philippe.

    Tout d'abord l'illusion qui a permis l'élection d'Emmanuel Macron : sa posture de démocrate respectueux des droits de l'homme face à Marine Le Pen au second tour. Or Donald Trump est le président américain qui veut construire un mur à la frontière mexicaine pour bloquer les immigrés qui fuient la misère, qui privilégie la loi du profit et les industries polluantes au mépris de notre écosystème, qui remet en cause l'accès à l'IVG et donc le droit des femmes à disposer de leurs corps, qui assure aux forces de l'ordre racistes son plein soutien lorsque des violences policières sont commises contre les classes populaires.

    On le voit bien : Trump n'a rien à envier à Le Pen. L'invitation que lui a adressé Macron à venir célébrer le 14 juillet à Paris montre que les intérêts qu'il représente peuvent tout aussi bien s'accommoder d'une politique ultra-réactionnaire.

    Les impérialistes français et américains savent quels sont leurs intérêts communs : tandis que le capital américain finance les forces réactionnaires en Syrie par le biais de l'Arabie Saoudite, les monopoles français comme Lafarge (premier producteur de ciment) travaillent main dans la main avec Daesh, tout cela pour s'assurer le contrôle des marchés de la construction des infrastructures et l'extraction des matières premières, dépossédant les populations locales de leur droit à l'autodétermination.

    La guerre et le climat de tension international profitent aux industriels de l'armement comme en a témoigné le salon du Bourget, rendez-vous des marchands d'armes qui a enregistré une hausse des carnets de commandes de 13% cette année avec des contrats de vente de chasseurs Rafales ou F-35 pour des dizaines de milliards d’euros.

    Et les conséquences des guerres que mène la bourgeoisie c'est le prolétariat, la majorité, qui les subit : morts et réfugiés qui fuient les massacres dans les pays en guerre et finissent sans-papiers en Europe pour les uns, restrictions des droits et libertés pour les autres à l'image du projet de loi du gouvernement Macron-Philippe qui vise à inscrire des mesures de l'état d'urgence héritées de la guerre d'Algérie dans le droit commun.

    Ces mesures sont dirigées directement contre les travailleurs comme nous avons pu le voir pendant le mouvement contre la loi travail jusqu'aux manifestations du 1er mai cette année : assignations à résidences contre des militants politiques, perquisitions administratives contre des manifestants supposés casseurs, et contrôle des déplacements pour ne citer qu'elles.

    Vu le projet de loi travail XXL que le gouvernement Macron-Philippe veut à tout prix faire passer, on peut d'ores et déjà prévoir que ces mesures seront à nouveau déclinées contre tous celles et ceux qui s'opposeront à la casse du Code du travail.

    Refusons de servir de chair à canon et de bétail docile pour engraisser leur taux de profit !

    À travers l'impérialisme et la guerre, la bourgeoisie montre son visage le plus dégueulasse et dévoile sa nature de parasite nuisible !

    Portons le projet de socialisation des moyens de production, d'une gestion collective de la production par les travailleurs émancipés de l'arbitraire patronal, afin de partager richesses et temps de travail selon les besoins, entre ceux qui travaillent trop et ceux qui ne trouve pas de boulot pour vivre, seule manière pour en finir avec le chômage et l'injustice sociale. 

    Contre leurs intérêts, opposons nos intérêts de classe !

    Organisons-nous en comités, par quartier, par entreprise !

    Construisons une organisation prolétarienne internationale !

    Pour la libre coopération entre les peuples contre la bourgeoisie et pour la construction d'une société où les richesses seront produites en fonctions des besoins et non des appétits malsains d'une minorité !

    Nous sommes la majorité !

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    À BAS LA DICTATURE POLICIÈRE !

    CONSTRUISONS UNE DÉFENSE DE CLASSE

    Pour la huitième fois consécutive, le gouvernement prolonge l’état d’urgence. Les mesures prévues dans ce cadre ne sont pas propres à empêcher des actions terroristes isolées.

    Elles sont utilisées pour réprimer le mouvement d’émancipation sociale.

    L’année dernière, les interdictions de manifester ne visaient pas l’État Islamique, elles visaient le mouvement syndical respectueux des “valeurs de la République”. Ce sont encore des camarades engagés sur le terrain de l’écologie qu’on assignait à résidence pendant la COP21 !

    Aujourd’hui, dans son projet de loi qu’il veut voir adopté avant le 15 juillet, le gouvernement inscrit dans le droit commun les mesures d’exception. Pourquoi ?

    Le nouveau pouvoir Macron s’apprête à engager une offensive historique contre les droits sociaux et démocratiques de la classe salariée dans notre pays.

    Macron et sa police prennent le risque de susciter un large mouvement de lutte et de grève. Et nous mettrons en effet toute notre énergie dans la mobilisation contre les ordonnances de ce gouvernement.

    LE NOUVEAU POUVOIR VEUT NOUS SOUMETTRE À LA PEUR ET AU SILENCE.

    Au nom de la “sécurité intérieure” et de “la lutte contre le terrorisme ", le projet de loi donne tout pouvoir au ministère de l’Intérieur pour placer n’importe quelle personne “suspecte” sous bracelet électronique ou pour l’assigner à résidence.

    Les perquisitions pourraient dorénavant se faire sur simple décision d’un préfet de police, sans autorisation d’un magistrat.

    Qui sont les suspects ? « Toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics » !

    NOUS SOMMES DONC TOUS SUSPECTS POUR L’OLIGARCHIE ET SES SERVICES!

    Les militants des syndicats professionnels, des diverses associations, les militants des partis et des collectifs.

    Comme depuis 2015, il suffira d’une note blanche d’un agent anonyme des renseignements généraux -sans date, sans signature, sans entête- pour être pris dans l’étau du harcèlement policier et étatique.

    FACE AU RÉGIME DE DICTATURE POLICIÈRE, ORGANISONS NOTRE DÉFENSE !

    Nous devons nous préparer à la transformation de notre république démocratique en un régime de dictature policière.

    Mais la dictature policière n’empêchera pas les résistances. Elle nous donne de nouvelles raisons de mener le combat ! Mais attention à la radicalisation qui nous marginalise.

    Notre meilleure défense est collective. UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN ! Si un camarade est inquiété par la police, déclarons la grève dans l’entreprise ou le secteur ! Comme les dockers de Fos qui l’année dernière avaient bloqué le port quand leurs camarades étaient convoqués par la gendarmerie !

    La défense face à la dictature s’organise. Elle est collective. Surtout, ne pas rester isolé !

    NOUS APPELONS LES MILITANTS DE LA CAUSE :

    -À investir les syndicats et les associations de quartier pour y renforcer nos bases et réseaux de soutien,

    -À faire un travail politique patient et systématique dans nos milieux de vie, d’y détruire toutes les absurdes illusions bourgeoises pour isoler l’ennemi avec son idéologie,

    -À développer les liens les plus forts d’entraide, de solidarité et d’amitié entre collègues et entre voisins qui permettront, par notre réaction collective, de parer à tous les mauvais coups de la dictature,

    -À nous rejoindre sans délai afin de fédérer les contre-pouvoirs autonomes des classes exploitées en vue de notre libération complète des rapports d’exploitation et d’oppression politique !

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    La guerre est déclarée !

    CONTRE L'HORREUR ÉCONOMIQUE, METTONS-NOUS EN ORDRE DE BATAILLE !

    Disons-le clairement : le projet de réforme du droit du travail de Macron est réactionnaire, anti-social et anti-démocratique. En moins de deux mois, le gouvernement entend mettre au rebut la quasi-totalité de nos acquis sociaux.
     
    En bon manœuvrier, le nouveau Président compte profiter des vacances d'été pour réaliser sans débat ce qui constitue cependant une véritable contre-révolution.
     
    Pourtant, avec un taux d'abstention record, la légitimité démocratique du Président et de sa majorité parlementaire demeure fondamentalement équivoque. Nous n'avons donc aucune raison de reculer devant l'affrontement ! Bien au contraire, la bataille contre les ordonnances sera décisive pour les cinq ans à venir !
     
    Qu'il vente ou qu'il pleuve, il nous faudra être là, dans la rue, dans les usines, dans les entreprises, dans les quartiers ! Par l'ampleur des mobilisations, des débrayages, et des blocages, par la grève générale, nous mettrons en échec les projets non seulement socialement destructeurs mais aussi économiquement suicidaires de l'oligarchie au pouvoir ! Il n'y a pas de compromis possible avec un gouvernement qui s'aligne avec autant de zèle sur les intérêts du patronat !
     
    Car ces ordonnances constituent non seulement, dans leur forme, un déni démocratique, mais également, dans leur contenu, un projet d'une violence sans précédent. Concrètement, le gouvernement veut :
     
    - Baisser nos salaires et augmenter le temps de travail en permettant aux entreprises de déroger aux accords de branche, c'est-à-dire smicardiser le salariat.
     
    -Livrer les salariés à l'arbitraire patronal en plafonnant les indemnités prud’homales en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, c'est-à-dire donner un fondement juridique à la dictature dans l'entreprise.
     
    -Déposséder les instances du personnel de leurs capacités juridiques en rendant impossible, par exemple, pour le CHSCT, d'attaquer en justice les entreprises ne respectant pas les normes d'hygiène et de sécurité !
     
    -Précariser encore davantage le travail en renvoyant aux accords d'entreprises la capacité de recourir massivement aux CDD, et façon symétriquement inverse, de contourner les règles qui encadrent actuellement les CDI, notamment par la généralisation du CDI de chantier qui prévaut actuellement pour le secteur du bâtiment.
     
    -Priver les travailleurs de toute protection légale là où il en va de leur santé ou de leur sécurité, en supprimant notamment leur droit de retrait !
     
    -Briser les contre-pouvoirs syndicaux en laissant à l'employeur la possibilité de faire adopter un accord d'entreprise par voie référendaire.
     
    Le projet de loi d'habilitation est l'expression on ne peut plus claire d'une véritable guerre de classe, menée sur tous les fronts, y compris idéologique.
     
    C'est la raison pour laquelle nous devons sans relâche dénoncer les éléments de langage du pouvoir en refusant le chantage au chômage, à la compétitivité, au réalisme économique !
     
    L'oligarchie au pouvoir n'en aura jamais assez ! Elle en demandera toujours plus ! L'exploitation que nous subissons déjà sera toujours plus tyrannique ! Ne nous laissons pas culpabiliser ! Ne nous laissons pas manipuler ! Ne nous laissons pas abuser par le mirage de la réussite individuelle ! Reprenons notre vie en main en retrouvant la maîtrise de notre temps et de nos conditions d'existence !
     
    Parce que nous refusons que le travailleur soit flexible, jetable, et corvéable à merci ! Qu'il soit livré sans défense au pouvoir d'un seul !
     
    Parce que nous pensons que le travailleur ne doit pas demeurer la propriété de son employeur. Parce que nous refusons que celui-ci ait tous les droits ! Parce que nous refusons qu'il puisse compter sur notre complicité, notre inertie, notre passivité, notre aveuglement !
     
    Parce que nous sommes convaincus qu'indépendamment des catastrophes humaines, écologiques et sanitaires que ces ordonnances engendreraient si elles étaient adoptées, ce n'est de toute façon pas ainsi que nous parviendrons à résorber le chômage et à augmenter la productivité ou la compétitivité du travail !
     
    Car il y a bien une alternative à la contre-révolution néolibérale dont Macron se veut l'artisan !
     
    Elle consiste dans un projet qui vise explicitement la révolution sociale pour transformer nos modes de production, de répartition, et de consommation. Elle consiste dans :
     
    -l’embauche des chômeurs
    -la baisse radicale du temps de travail 
    -la cdisation de tous les précaires
    -l'augmentation des salaires et du salaire minimum
    -la réduction drastique des écarts de revenus
    -la constitution de comités d'usine et la reprise en gestion collective des sites de production
    -la socialisation des services de première nécessité : eaux, transports, électricité
     
     
    Passons à l'action !
     
    Multiplions les assemblées générales dans les entreprises, mais aussi sur les places publiques, dans les lieux d'habitation ! Ne laissons à personne le soin de décider pour nous !
     
    Reprenons la maîtrise de notre agenda et de notre projet  !
     
    Et toi, camarade,
     
    Si tu partages notre analyse et les perspectives que nous défendons ;
     
    Si tu ne crois pas au fatalisme ni au défaitisme ambiant ;
     
    Si tu crois en la nécessité d'un sursaut populaire, démocratique et solidaire ;
     
    Si tu es convaincu que pour gagner il nous faut impérativement joindre le geste à la parole en nous organisant et en nous mobilisant de façon autonome ;
     
    Si tu penses que le projet de transformation radicale que nous défendons n'est pas réalisable sans fraternité entre camarades
     
    Rejoins-nous !
     
    Nos coordonnées téléphoniques : 07 51 25 39 94

     

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    Pour le Front Social, un programme de mobilisation !

    Le président nouvellement élu peut bénéficier d'une large majorité parlementaire. Et la principale force d’opposition parlementaire est représentée par la droite. Mais l'abstention sans précédent au deuxième tour des présidentielles et des dernières élections législatives n'autorise nullement le nouveau pouvoir à se prévaloir du soutien de tous les Français.

    Sa légitimité démocratique est donc fondamentalement équivoque.

    Le Président sera l'artisan d'une contre-révolution libérale, c'est-à-dire d'une casse sociale sans précédent : privatisation des services publics, démantèlement du droit du travail, détérioration des conditions de travail, gel ou baisse des salaires, augmentation de la durée du temps de travail.

     

    CASSONS LES PRÉJUGÉS

    La libéralisation du marché du travail ne doit pas être confondue avec la libération du travail !

    Au nom de l’assouplissement du marché du travail, le gouvernement veut déposséder les travailleurs de leurs droits, généraliser le principe du moins-disant en matière de protection sociale, baisser les salaires ! Nous voulons mettre en place l'échelle mobile des heures de travail.

    Pour apporter de l’oxygène à l’entreprise, il veulent donner tout pouvoir aux employeurs pour licencier. Nous voulons que les travailleurs s’emparent de la gestion sur les biens et les services qu'ils produisent.

    Au nom de la compétitivité, ils livrent les salariés au stress, au harcèlement et à l'épuisement. Nous voulons baisser le temps de travail, obliger les entreprises à embaucher les chômeurs, et plafonner les revenus et les hauts salaires pour baisser le coût du Capital !

    Ce n'est pas le vent de la liberté que le gouvernement veut faire souffler sur la France ! C'est un tsunami destiné à emporter ce qui nous reste d'acquis sociaux.

     

    NOUS SOMMES À LA CROISÉE DES CHEMINS. IL FAUT AGIR, VITE ET BIEN!

    Pour gagner, nous ne devons pas nous contenter de refuser le projet d'ordonnance, nous devons prendre le contre-pied de cette contre-révolution libérale en lui opposant un Front révolutionnaire, et donc réactiver un projet d'émancipation radicale, dans lequel tous les exploités se reconnaîtront.

    Défendons : Pour en finir avec le chômage :

    -la baisse radicale du temps de travail par l’embauche des chômeurs

    Pour assurer le bien-être à tout le peuple :

    -l'augmentation des salaires et des pensions par la réduction des écarts de salaire et la suppression du profit capitaliste

    Pour la démocratie au travail :

    -la prise en gestion collective des sites de production par les assemblées des travailleurs

    Le Front Social peut devenir ce pôle de rassemblement majoritaire, l'artisan d'une véritable rupture avec le capitalisme à l'ère du néo-libéralisme, le centre du contre-pouvoir au gouvernement Macron et au patronat. Mais il ne le deviendra que s'il s'organise démocratiquement.

    La démocratie directe est le seul cadre susceptible de permettre au collectif de faire autorité auprès de chacun de ses membres, le seul cadre dans lequel l'on pourra légitimement espérer de chacun qu'il s'implique au maximum de ses possibilités d'intervention et de mobilisation ! C'est ainsi seulement que nous mettrons en échec les projets de l'oligarchie au pouvoir, c'est ainsi seulement que nous gagnerons !

    Opposons à leur légitimité notre légitimité, opposons projet à projet !

    Si donc vous voulez défendre un projet authentiquement émancipateur et anticipateur, si vous ne voulez pas vous contenter de résister, mais que vous êtes déterminés à faire bouger les lignes, proposez avec nous que :

    1-Le Front Social regroupe ses participants en Assemblées régionales régulièrement convoquées et fédérées par un comité de coordination national

    2- les comités de coordination de chaque région soient constitués par des délégués élus à la majorité des 2/3 selon des mandats impératifs et révocables

    3- que les comités de coordination se conforment strictement aux orientations définies par les assemblées