Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Communiqués

  • Catégories : Communiqués 0 commentaire Imprimer

    Motion de plateforme2016 adoptée par l'AG

    MOTION DE PLATEFORME 2016

    ADOPTÉE PAR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

    DU 22 MAI 2016 

     

    « Appel à la mobilisation contre le gouvernement, le Medef et son monde

    — Pour l’embauche des 6 millions de chômeurs par la baisse du temps de travail à 25 heures par semaine.

    — L’augmentation des salaires et des retraites par le plafonnement des revenus à 6 000 euros.

    — La gestion collective des entreprises par les travailleurs et consommateurs associés pour satisfaire les besoins sociaux selon les impératifs écologiques. »

  • Catégories : Communiqués, Plateforme 2016 0 commentaire Imprimer

    Communiqué urgent

    COMMUNIQUÉ URGENT

     

    Aujourd’hui, le 10 mai 2016, le gouvernement se réunit en Conseil des ministres à 15 h 30 afin de voter l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution pour le passage en force de la loi El Khomri. Ce ne sont ni les soi-disant frondeurs ni le groupe de députés, représentés par le parti communiste et le parti de gauche qui, par une opposition de principe en ayant recours à la motion de censure, sont susceptibles de renverser ce processus constitutionnel anti-démocratique. Le gouvernement Hollande-Valls, qui n’a d’autre légitimité que celle de représenter la classe des privilégiés, les intérêts du capital et du Medef, ce gouvernement qui s’est déjà par le passé illustré en utilisant le 49-3 pour l’adoption de la loi Macron, montre encore aujourd’hui avec quelle force il assume le mépris du peuple, le mépris des travailleurs. Le recours à la violence policière contre les manifestants ainsi que la mainmise sur l’ensemble des médias sont une arme redoutable contre nous tous ; la désinformation et l’utilisation de données falsifiées à tous les niveaux sont aussi un outil précieux pour ces élus, dont nous connaissons la mission, sauver par n’importe quel moyen le capitalisme et ses parangons de vertu.

     

    Nous n’acceptons pas d’être représentés par ces technocrates au service de la domination capitaliste, la condition de notre existence se traduit par la lutte avec tous les moyens appropriés, la grève générale illimitée est l’arme la plus redoutable que nous pouvons utiliser dans l’immédiat. Travailleurs, chômeurs, sans-papiers, jeunes et vieux doivent s’unir dans un même mouvement de renversement des conditions d’existence, doivent lutter et se battre pour la transformation radicale de la société et cela passe, nous le savons, par la destruction du capitalisme. Il n’y a pas de demi-mesure où de réformes visant à l’humanisation du système. Le capitalisme est organiquement inhumain puisqu’il repose sur le profit d’une minorité par l’esclavage salarié de l’immense majorité des femmes et des hommes.

     

    Nous le savons, nous l’avons compris, nos assemblées place de la République sont le terreau sur lequel naît notre désir et notre volonté d’émancipation. La plateforme2016, par ses propositions et la qualité de son fonctionnement peut prétendre à rassembler, à créer la possibilité d’un programme d’urgence visant à renverser ce pouvoir par l’assemblée permanente des conseils du peuple, à construire par sa stratégie, élaborée par toutes et tous, l’arme redoutable de la masse déterminée à renverser ce monde d’injustices criminelles. Nous ne voulons pas d’une loi El Khomri ni d’insipides Erzatz concoctés par les dirigeants de ce monde, nous n’avons rien à négocier, nous travaillons au renversement de cette société. Les Nuits debout se radicalisent en France mais aussi en Europe, nous ne sommes pas seuls, nous devons vaincre.

     

    Ce soir, les sbires de la domination vont utiliser le 49-3 contre le peuple, ce soir le peuple sera devant l’Assemblée nationale pour se faire entendre.

     

    NOUS NE CÉDERONS PAS !

    Plateforme2016

    appelle toutes et tous à un rassemblement

    devant l’Assemblée nationale

    ce soir, ce mardi 10 mai,

    à partir de 18 heures

     

    #plateforme2016

  • Catégories : Communiqués 0 commentaire Imprimer

    Ce n'est qu'un début !

    CE N'EST TOUJOURS QU'UN DÉBUT !

     

    La dynamique engagée autour de l’occupation de la place de la République à Paris n’a pas pris fin. Elle ne prendra pas fin de si tôt !

    Nous sommes toujours des centaines et parfois des milliers à participer assidûment, chaque soir, à la grande assemblée, et chaque jour aussi nombreux que les premiers jours à animer les réunions des différentes groupes.

    Quelques idées fondamentales tombent sous le sens de la grande majorité des participants.

    La lutte contre le projet de loi Travail du gouvernement n’est qu’un point de départ à une lutte nécessairement plus globale contre notre régime de propriété et de domination capitaliste.

    Nous ne voulons pas « butter » notre lutte au simple retrait du projet de loi du gouvernement Valls. Nous remettons en cause l’ensemble des conditions d’exercice du pouvoir d’une minorité au service de la minorité.

    C’est pourquoi nous n’en sommes qu’au début du mouvement.

    Si une partie des initiateurs de Nuit debout et des participants s’accorderont sur un programme de réformes partielles de notre régime, l’esprit général les contredit.

    Nous voulons la démocratie dans l’entreprise, nous voulons nous émanciper complètement des rapports qui subordonnent les employés à leur employeur.

    Aujourd’hui, contester l’autorité de l’employeur est passible d’un licenciement pour faute grave ! Aujourd’hui, le cadre qui critique la stratégie économique de son entreprise est passible de licenciement pour faute grave ! Aujourd’hui, c’est la dictature patronale !

    Nous posons la question de l’appropriation collective ou sociale des moyens de production. 

    Nous posons la question d’une rupture aussi complète avec le système de démocratie représentative qui apparaît de plus en plus clairement comme un outil de soumission du peuple à une oligarchie.

    C’est l’évidence, pour gagner la maîtrise sur notre travail et sur la production qui nous permettra de répondre aux besoins sociaux en étroite cohérence avec les équilibres naturels de notre écosystème, nous devons rompre avec la logique de la rentabilité et de profit capitaliste.

    Doit être aboli le droit de propriété bourgeois par lequel une minorité subordonne à sa logique d’enrichissement et d’accumulation mortifère toutes les forces de production changées en autant de forces de destruction de notre environnement, de notre santé et de milliards de vies humaines !

    Au droit de propriété bourgeois correspond le monopole de la représentativité de la nation par les élites bourgeoises du gouvernement, de l’Assemblée nationale, des conseils généraux et de la haute fonction publique !

    Nous cherchons les formulations les plus exactes. Quelles définitions et interprétations donnons-nous aux profonds et prestigieux mots d’ordre du mouvement ouvrier et communiste ; abolition de la propriété privée, abolition du salariat !

    Quels mots expriment le mieux cette volonté, que nous avons en tant que travailleur, consommateur et habitant, de reprendre la main à l’échelle de toute la société ? !

    Pouvons-nous résumer nos propositions dans les termes de nationalisation et de socialisation de la propriété ? Comment lier l’autonomie « comme principe de gouvernement » avec l’égalité sociale ?

    Devons-nous plutôt lier les objectifs d’autogestion ou de copropriété d’usage, de propriété collective, de propriété commune, ou de gestion collective et autonome d’un côté avec la nécessité d’une socialisation des richesses sociales ou d’une socialisation des salaires (des revenus) ?

    Comment rallier la grande majorité du peuple à la perspective du socialisme ? Comment ne pas retomber dans les conceptions totalitaires d’un communisme pensé sur le modèle de la communauté et de la subordination de l’individu au Tout ?

    Quelle modèle alternatif à la mondialisation capitaliste qui soit à la fois un modèle universel de coopération et un modèle de respect de l’intégrité des personnes, des communautés familiales, des groupes culturels, des peuples, des nations et de leur libre fédération ?

    Comment dissiper les confusions encore très vivaces autour de l’abolition de la propriété privée ?

    Quelle distinction faisons-nous entre le droit de propriété d’un particulier sur ses biens personnels et le droit de propriété social sur les moyens de production ?

    Comment se construisent les rapports d'échange entre unités de production et de consommation, une fois remis en cause la propriété bourgeoise ?

    Beaucoup de questions, beaucoup de réponses. Les échanges continuent. Les conceptions s’affinent. Il en restera beaucoup de chose.

    Nous réfléchissons le grand projet de Libération.

    Dans les mois et les années à venir, nous produirons des nouveaux matériaux de développement de la pensée socialiste.

    Nous serons au point face à nos contradicteurs. Avec des armes nouvelles, nous partirons à la conquête idéologique du peuple !

    Dès aujourd’hui, nous sommes d’accord sur l’essentiel. Nous sommes d’accord sur une plateforme.

    Nous sommes d’accord pour défendre cette Plateforme et traduire ses objectifs généraux en autant d’objectifs intermédiaires, en fonction du rapport de force, en fonction des solidarités existantes sur le terrain de l’entreprise ou du quartier.

    Nous sommes d’accord pour développer notre activité en cohérence avec l’esprit de Plateforme2016.

    Nous sommes décidés à confirmer nos intuitions, à faire évoluer la plateforme en même temps que nous vérifierons nos propositions à l’épreuve des échanges, de nos recherches et des actions directes du quotidien.

    La Plateforme2016 devient un nouveau cadre pour nous associer, faire avancer les idées d’une Révolution au XXIe siècle, matérialiser nos idées dans la lutte d’entreprise ou de quartier pour renforcer pas à pas l’entraide, la solidarité et la coopération entre les parties du peuple qui se libère.