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Eugène Varlin

Ce que nous voulons

Nous voulons tout.

Nous voulons toutes les richesses du monde. Nous voulons tous les pouvoirs. Nous voulons la Liberté.

Nous ne cherchons pas à composer avec la Finance, les intérêts des grandes fortunes et l’égoïsme patronal. Nous visons la société des producteurs associés. Nous visons la libre fédération des travailleurs et des peuples.

Nous voulons sortir du cadre du marché capitaliste, des rapports d’exploitation économique, des rapports d’oppression sociale et d’exclusion politique, de la logique du profit privé ou de la croissance économique destructrice de notre santé et des sources de la vie sur la terre.

Nous voulons gagner la maîtrise collective de la production et des échanges.

C’est à la collectivité de s’autodéterminer et non à une minorité de nous imposer ses propres fins.

Nous voulons détruire les intermédiaires capitalistes et politiciens pour développer les rapports directs entre les travailleurs, consommateurs et habitants.

C’est selon les principes de libre association, de coopération, d’entraide et de mutualisation que les besoins sociaux des populations seront satisfaits.

C’est pour assurer le plus libre et complet épanouissement des personnes que nous visons la société d’égalité sociale et l’abolition du salariat.

Autogestion des moyens, autodétermination de nos fins, nous voulons la Liberté.

Nous ne présentons pas de doléance au gouvernement. Si nous revendiquons, c’est auprès de nos collègues de travail ou auprès de nos voisinages.

Nous développons nos propres capacités d’action directe et collective en vue de nous gouverner nous-mêmes.

Nous contestons toutes les autorités bourgeoises et élargissons les sphères de notre autonomie.

Jusqu’au bout, jusqu’à la victoire !

 

 

Développons le mouvement !

Mettons-nous d'accord sur une plateforme de mobilisation et de transformation de la société : une plateforme de lutte et de révolution 

Mettons-nous d'accord sur une stratégie politique : une stratégie qui vise à multiplier et renforcer les contre-pouvoirs autonomes des travailleurs en vue de conquérir la Liberté !

Mettons-nous d'accord sur un régime interne du Mouvement : une démocratie directe, cadre d'unité d'action pour toutes celles et tous ceux qui adhèrent à notre plateforme et notre stratégie 

 

Contacte-nous !

Par téléphone : 07 51 25 39 94

Par courriel  : contact@plateforme2016.com

 

Rejoins le mouvement !

SOLIDARITÉ ET ENTRAIDE

Dans l’entreprise et au quartier, pour nos collègues ou pour notre voisinage, nous proposons un cadre d’entraide et de solidarité.  N’espérons rien des politiciens ! Ne restons plus prisonniers du bon vouloir de nos employeurs ! Nous ne comptons que sur nous-mêmes, pour régler les problèmes. Nous nous organisons pour mener avec efficacité les luttes pour gagner sur nos revendications contre les exploiteurs et les corrompus qui s’enrichissent de la misère sociale et de la destruction de la nature.  Nous nous organisons en assemblées de quartier et en assemblée d’entreprise. Nous nous fédérons entre collectifs de travail et d’habitation pour accroître nos forces solidaires. Nous devenons le contre-pouvoir à l’État et au patronat. Nous constituons nos propres institutions qui préfigurent la société d’égalité sociale et de liberté de demain.

POUR NOTRE LIBÉRATION

Par entreprise et par quartier, nous fédérons nos sections. La Plateforme2016 est notre programme de Libération pour une société sans patronat et sans salariat. Suivant nos lieux de travail et de vie, nous traduisons la Plateforme en différents objectifs intermédiaires de mobilisation.  Associations, syndicats, coopératives, aucun outil n’est à négliger pour construire les capacités politiques des classes exploitées. Nous multiplions les sections dans chaque industrie et dans chaque ville. Notre organisation veut se confondre avec le mouvement de libération sociale et humain de ce XXIème siècle.

NOTRE ORGANISATION

Nous structurons notre Mouvement conformément à nos orientations. Nous opposons un Mouvement de démocratie directe aux institutions bourgeoises représentatives. Nous sommes structurés par secteur de production et d’habitation, nous sommes coordonnés à différents niveaux, suivant les besoins. Nos délégués ont des mandats impératifs, et ils sont révocables en permanence par les sections de base devant lesquels ils sont strictement responsables.

 

Notre plateforme 

•Embauche des 6 millions de chômeurs avec 1 embauche supplémentaire pour 4 salariés occupés

•Semaine des 25 heures et échelle mobile des heures de travail

•Augmentation du salaire minimum à 1500 € nets avec retraite, bourse étudiante et revenu minimum à 1000 €

•Transparence des salaires, égalité des salaires femmes / hommes et ouverture des comptes des entreprises

•Plafonnement des revenus à 4 fois le revenu minimum

•Gratuité des produits de première nécessisté, de la santé, de l’instruction, de la formation professionnelle, ouverture de l’université à tous, gratuité des transports régionaux

•Réquisition des logements vides, abolition des loyers et garantie de la propriété d’usage du logement

•Expropriation des grandes fortunes, abolition de la propriété capitaliste et gestion directe et collective des entreprises

•Tout le pouvoir aux Assemblées des travailleurs/habitants en vue de planifier la production selon les besoins sociaux et les impératifs écologiques

•Élection des délégués selon des mandats impératifs avec droit de révocabilité permanent des Assemblées

•Libre Fédération nationale et internationale des unités industrielles, des régions et des communes d’habitants

•Naturalisation automatique des tous les résidents en France et coopération internationale des pouvoirs travailleurs contre le sous-développement, l’impérialisme et la guerre

 

À la conquête du nouveau monde

Le début de la mobilisation contre le projet de loi Travail marque la fin d’une période. Les illusions d’un aménagement libéral du capitalisme en faveur du salariat finissent de se dissiper.

PS et LR sont dans une surenchère pour s’assurer le soutien des grandes fortunes du pays et les faveurs des directions éditoriales des groupes de presse privés.

Aussitôt la loi adoptée par le gouvernement et par décret que le Sénat, de droite, modifie le texte dans un sens encore plus rétrograde. Le Sénat veut ainsi revenir au barème des indemnités prud’homales, confier tout pouvoir à l’employeur pour fixer des forfaits heures et jours dans les entreprises de moins de 50 salariés. Le Sénat veut aussi rehausser les seuils sociaux et revenir sur la durée légale du temps de travail à 39 heures !

Droite et gauche sont plus que jamais déterminés à détruire tous les droits salariés acquis de haute lutte au nom de la “compétitivité”, du “marché”, de “la concurrence”, du “progrès” ou de “l’ouverture de la France à une économie mondialisée”.

L’offensive générale et historique des politiciens de l’oligarchie et du patronat répond à une logique économique : celle de l’économie bourgeoise, l’économie de la classe capitaliste.

En aucun cas ces mesures ne trouvent une quelconque cohérence avec une économie qui viserait la satisfaction des besoins du plus grand nombre. Les règles économiques auxquelles le gouvernement veut nous soumettre sont celles qui favorisent l’accumulation du capital pour les capitalistes, pour les seuls propriétaires de capitaux et aux dépens de ceux qui vivent de leur travail.

Quand le gouvernement explique qu’il faudrait baisser les salaires pour sauvegarder des emplois, le gouvernement est dans le mensonge. Quand les Macron et les Valls disent qu’on “lève les freins à l’embauche” lorsque sont facilités les licenciements dans les entreprises, ils sont dans le mensonge.

La droite et la gauche pourrissent depuis trois décennies l’opinion de leur idéologie libérale pour désarmer politiquement les travailleurs et détruire leur ressort moral et combatif.

Pour notre bien, il faudrait accepter que nos conditions de vie et de travail se dégradent !

Mensonges ! Grossiers mensonges ! Propagande !

Maintenant, nous devons reprendre l’offensive. Nous devons combattre. Nous devons faire la démonstration massive de notre opposition radicale à toute cette logique de régression sociale. Nous devons reprendre l’offensive idéologique contre la pensée bourgeoise qui fixe le capitalisme comme horizon indépassable. Il y a une alternative !

Avons-nous besoin des actionnaires pour produire les biens et services qui nous sont nécessaires à la consommation ? Avons-nous besoin de Valls et de Hollande pour sauvegarder et développer l’emploi ? Est ce que le toit des maisons s’effondrera au-dessus de nos têtes parce que nous avons “supprimé la propriété lucrative” et “généralisée la propriété d’usage” ?!

La mobilisation contre la loi Travail ouvre le début d’une période de reconquête politique du terrain abandonné à l’ennemi et à ses pions politiciens.

Nous sommes dans la lutte contre la loi Travail et son monde. Nous partons à la conquête du nouveau monde.

Nous jetons les bases d’une nouvelle société sans classe et sans État.

Nous invitons toutes les vaillantes et tous les vaillants à s’engager dans un nouveau mouvement de libération !

 

Nous sommes le pouvoir réel !

Engageons-nous à la fois pour le retrait de la loi Travail et sur l'ensemble des revendications que nous posons au sein de nos entreprises !

Nous sommes le pouvoir réel.

Si les travailleurs ne travaillent pas, la production s’arrête. Le robinet de la pompe à profit se ferme.

C’est cette vérité qui fait exulter de haine Pierre Gattaz, le n°1 du Medef quand il qualifie de “terroristes” et de “voyous” les militants de la Cgt!

Le gouvernement peut envoyer policiers et militaires lever un piquet devant une usine, un port ou sur une route. Mais le CRS, le gendarme mobile ou le policier de la BAC ne peut remplacer le technicien d’une centrale nucléaire, d’une raffinerie, il ne peut remplacer l’électricien ou le conducteur d’engins.

Pour le patronat, décréter au 49-3 la fin des 35 heures, la liquidation des CHSCT et de la médecine du travail, la baisse des majorations, le dépassement des maximums horaires, la fin de la protection du CDI, c’est la démocratie. Mais l’ouvrier qui use de son droit constitutionnel à la grève, c’est un voyou et un terroriste !

Quand le gouvernement fait mine de concéder quelques garanties ou concessions aux policiers, aux routiers, aux professeurs et aux cheminots, c’est que le gouvernement n’est pas aussi sûr qu’il n’y paraît.

Quand le représentant du patronat français se répand en insultes dans le quotidien national Le Monde, c’est que la dynamique de lutte qui est engagée devient effectivement le “cauchemar” pour tous les exploiteurs et les éditorialistes des médias à leur service idéologique !

Le peuple salarié et travailleur détient le pouvoir réel, de produire et de réorganiser la production. Il détient l’essentiel, le trésor de toutes les nations ! Le reste n’est que pouvoir magique et Autorité d’une représentation archaïque !

Quand les camarades d’EDF font passer 300 000 foyers de la Courneuve en tarif nuit afin d’alléger leur facture et que la CGT annonce des coupures d’électricité ciblées dans des bâtiments de l’administration, la question est posée de façon pratique. Qui a la maîtrise de l’économie ?

La classe dominante prend peur ! Malgré l’état d’urgence, la mobilisation dure et se poursuit depuis mars. Elle prend de l’ampleur. À côté du bloc syndical réformateur autour de la CFDT qui a opté pour la collaboration de classe, un syndicalisme de combat reprend du service.

Valls peut épuiser sa police de manifestation en manifestation, de déblocage en déblocage.

Si nous nous y mettons toutes et tous, si nous poursuivons sur la lancée, en intégrant de nouveaux secteurs du travail à la lutte, c’est le gouvernement et tout le patronat qui est à notre merci !

Développons le mouvement de grève et calons-nous sur le même rythme ! Développons le mouvement d’autogestion de la production et du travail dans l’énergie, dans la santé et l’enseignement, dans la distribution et les transports !

Multiplions les assemblées générales, pour y voter la grève ! Fédérons-nous à l’échelle des groupes d’entreprise et d’établissement, à l’échelle régionale et nationale ! Coordonnons-nous et décidons comment, pourquoi et pour qui produire !

Nous sommes le pouvoir réel ! Brisons le devoir de réserve, brisons le devoir de subordination ! Contestons l’autorité de l’employeur ! Ignorons les sommations ! Suivons notre direction ! Reprenons le travail, mais à nos seules conditions !

Aucun compromis, aucun dialogue avec les parasites du gouvernement et du Medef !

Grève et Révolution !

 

Fédérons-nous !

Faisons avancer la mobilisation, développons nos capacités politiques ! Fédérons-nous dans nos syndicats, collectifs, associations ! 

Pour arriver au but, notre libération totale et complète, cherchons à populariser le plus largement possible les objectifs de Plateforme2016 !

Traduisons nos perspectives en autant de nouveaux objectifs intermédiaires et partiels auprès de nos collègues et dans notre entourage pour motiver à la lutte et matérialiser dans des expériences victorieuses les idées d’une alternative !

Pour arriver au but, posons dès à présent le cadre organisationnel qui nous permettra de gagner la gestion directe, collective et autonome de la production!

Le Mouvement doit s’organiser selon les besoins de la lutte, lutte dont les objectifs répondent aux besoins sociaux à satisfaire.

Nous proposons un mouvement comme cadre d’unité d’action, d’entraide et de solidarité.

Nous proposons de fédérer des noyaux militants actifs, dans les syndicats, les coopératives, les collectifs ou associations de riverains.

Nous proposons de nous fédérer à l’échelle industrielle et territoriale afin d’y multiplier les contre-pouvoirs.

Créons les institutions de démocratie directe en parallèle et en opposition aux institutions capitalistes !

Autour des sections du Mouvement, animons des assemblées régulières de travailleurs et d’habitants.

Prenons les décisions collectives que nous ferons appliquer, en comptant sur nos propres capacités !

 

Structurons-nous !

De la mobilisation défensive contre la loi El Khomri à la lutte offensive pour satisfaire nos besoins et jeter les bases d'un projet alternatif 

Quelle que soit l’issue finale de la lutte contre le gouvernement et sa loi Travail, nous devons sortir renforcés de l’épreuve.

Sur les places occupées, sur les piquets de grève ou lors des manifestations, un réseau de camarades combatifs s’est élargi et se reconnaît. Une nouvelle génération s’est éveillée à la politique en même temps qu’à la nécessité et au bonheur de l’engagement militant. 

Les liens qui se sont constitués doivent se raffermir davantage.

Si nous gagnons contre le gouvernement et que Valls retire la loi, nous savons que ce ne sera que partie remise pour ce gouvernement et les cliques de cet acabit. Les politiciens de la bourgeoisie sont bien déterminés à aller “jusqu’au bout”. Alors nous devons nous apprêter à de nouvelles batailles.

Et si nous perdons la partie cette fois-ci, ce ne sera nullement une raison de désespérer. Nous devrons tirer le bilan de la mobilisation, mesurer nos faiblesses et prendre de nouvelles dispositions pour la suite. Nous savons que les gouvernements du Capital ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Ils voudront aller encore plus loin. Il n’existe pas de limites aux demandes patronales en dehors de l’opposition ferme et solidaire des travailleurs. 

Enfin, la perspective de résister pour la défense du déjà acquis ne nous satisfait absolument pas.

Nous entendons solutionner les problèmes de notre quotidien. Chômage, salaires au lance-pierre, précarité, logements insalubres et exigus, vie chère, difficultés à se faire soigner, pollution industrielle... Nos problèmes appellent une rupture très nette avec l’économie marchande et la démocratie représentative qui cachent de plus en plus mal la dictature d’une petite minorité.

C’est donc en vue de construire une alternative politique à la société capitaliste, en vue de la construction d’une nouvelle société que nous nous structurons en mouvement.