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Plateforme 2016 - Page 10

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    Réunion d'organisation demain vendredi 9 septembre !

    Camarades,
    Comme chaque semaine, nous nous réunissons pour définir nos interventions, faire avancer les idées de Plateforme et structurer notre réseau.
    Demain, vendredi 9 septembre, nous nous retrouvons à 18.00 métro Arts et Métiers 
    Pour l'adresse exacte du RDV, veuillez téléphoner directement au 06 50 76 02 31 !
     
    En proposition d'ordre du jour :
    -rapport d'activité hebdomadaire
    -préparation de la journée de mobilisation du 15 septembre contre la loi Travail
    -revue de presse
    -tract de présentation, journal, site
    -permanence de Plateforme2016 place de la République
    -structuration interne, plan de construction et d'action
     
    En comptant sur votre participation, recevez toutes et tous nos saluts fraternels.

     

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    À l’abordage !

    À Nantes les 26 et 27 août devait se tenir à la Cité des Congrès la « grande » université d’été du PS… Mais c’était sans compter que Nantes est une ville dans laquelle la lutte contre la loi Travail, durant tout le printemps dernier, a été particulièrement intense.

    Après les premières manifestations estudiantines, après l’apparition de nuit Debout, ce fut au tour des salariés de l’industrie locale, du port de saint-Nazaire, de la raffinerie de Donges et des environs, de la zone aéroportuaire de Bouguenais ou encore des zones industrielles d’Ancenis de prendre le relais pour une grève qui s’est étendue sur plus d’un mois. Plus de 4 mois de luttes donc, ponctués de manifestations, blocages et grèves dans tout le département.

    L’anonce de l’université d’été du PS dans la ville de Nantes a été comprise comme une provocation par nombre d’acteurs du mouvement. Dès le mois de juillet, des réunions rassemblant lycéens et étudiants, zadistes, syndicalistes, mobilisées et mobilisés ont été organisées rassemblant près d’une centaine de personnes, dans le but d’organiser un contre-événement à la mascarade « socialiste ».

    Rapidement le pouvoir en place a pris peur… et c’est la fuite ! Les représentants du PS annoncent honteusement par la bouche de Cambadélis l’annulation de l’université d’été du PS à Nantes, et organisent à la place plusieurs universités disséminées dans le territoire sur des zones peu peuplées. Quelle honte qu’un gouvernement qui ne peut plus mettre les pieds nulle part sur le territoire !

    La dynamique qui s’était organisée autour de l’université d’été du PS, forte de cette première victoire par forfait, n’a pas pris fin pour autant. Les réunions se sont poursuivies durant tout l’été et continuent de rassembler, en pleine période estivale, souvent plus d’une cinquantaine de participants d’horizons divers. Un journal est créé. Une radio est créée. Et décision est prise de maintenir l’événement initialement prévu d’un rassemblement national en plein centre-ville les 26 et 27 août.

    Les 26 et 27 août dernier se sont donc tenu 2 jours de débats, ponctués d’une marche funèbre célébrant symboliquement, mais pas tant que ça, l’enterrement du Parti Socialiste. 200 à 300 participants ont pu être comptés. Les participants venaient des 4 coins de la France, Montpellier, Rouen, Rennes, Saint-Étienne…

    Les débats ont tourné autour du mouvement du printemps et des perspectives qui lui succèdent. Autour aussi de la ZAD et de la menace de l’intervention annoncée par Valls pour l’automne prochain. Autour enfin de la question des migrants et de leur accueil sur le territoire.

    L’idée générale était le dépassement de la lutte contre une loi, pour déboucher sur la lutte contre un système qui lui est intimement lié. Comment mener la lutte contre le système capitaliste ? Par quoi remplacer ce système ? Comment se débarrasser du gouvernement qui en est le soutien ? De nombreux camarades ont pu raconter la lutte dans leur ville, la répression dont ils sont l’objet, les camarades en prison 2 mois pour « insulte à agents », le front commun avec les syndicalistes et travailleurs des ports et docks, avec les salariés des raffineries…

    La volonté est claire de ne pas mettre fin à la lutte avec les congés d’été mais de la poursuivre après, et jusqu’au bout. La période électorale à venir ne doit pas signifier que nous devons attendre l’élection d’un homme providentiel, mais bien que nous devons mettre à profit l’agitation politique du moment pour avancer nos propositions pour une société débarrassée du carcan du capital, et organiser la lutte pour sa défaite.

    L’appel a été lancé à l’ensemble des régions pour organiser partout sur le territoire des assemblées similaires.

    Face au monde du capital, du fric et de l’oppression, à l’abordage donc !

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    Toutes et tous à l’Assemblée Générale interpro-interluttes du 8 septembre à Paris !

    Appel du comité de coordination de l’Assemblée Générale interpro-interluttes : toutes et tous à l'Assemblée le 8 septembre à 18 h 30 à la Bourse du travail de Paris, République.

    Réunie les 28 juin, 7 et 13 juillet, l’AG interpro et interluttes a appelé aux rassemblements contre la répression le 14 juillet et contre le 49-3 à l’Assemblée nationale le 20, ainsi qu'à poursuivre le combat à la rentrée. 


    La mobilisation coordonnée des travailleu-rs/-ses du privé comme du public (intermittent.e.s, travailleurs sociaux, à la RATP, à la SNCF, à la Poste, dans la marine fluviale, enseignant.e.s et surveillant.e.s ou isolé.e.s dans leur secteur…), avec ou sans papiers, des chômeu-rs/-ses, précaires, des retraité.e.s, des jeunes, mal logé.e.s, qui s’est développée depuis le mois de février doit se poursuivre.


    - Pour en finir avec cette loi Travail, et son monde : exigeons son retrait pur et simple, en cas de promulgation son abrogation, et luttons pied à pied contre chacun de ses textes d’application. Toutes les composantes du mouvement, les salarié.e.s et leurs organisations, doivent rester uni.e.s et fermes sur ces mots d’ordre, impulser et soutenir les grèves, renforcer tous les instruments d’organisation démocratique (AG de lutte, comités de grève, d’action ou de quartier, Nuits Debout, coordinations, caisses de grève…) qui développent la lutte, la perspective de la grève générale et de la reprise en main de la société par et pour la majorité. 


    - Pour construire un rapport de force à même de gagner : associons nos revendications immédiates dans nos secteurs respectifs et l’exigence d’abrogation de la loi Travail. Intégrons dans un plan de lutte et de reconduction des grèves les appels intersyndicaux pour la rentrée : mobilisons-nous le 8 septembre (éducation, travailleur-es sociaux…), le 15 septembre, et contre toutes les lois antisociales.


    - Pour lier résistance et perspectives : imposons, outre l’arrêt des attaques contre le code du travail et récemment contre le statut de la fonction publique (compte personnel d’activité, PPCR, temps de travail…), la baisse du temps de travail de tou.te.s, l’embauche massive des chômeurs et un partage des richesses produites, par l’augmentation des salaires à commencer par les plus bas. Développons la dynamique de contre pouvoir et d'autogestion sur nos lieux de travail, d'études et d'habitation.


    - Pour s’opposer collectivement à la répression policière et judiciaire massive des opposant.e.s, des jeunes et dans les quartiers populaire : solidarité avec toutes les victimes de cette répression, amplifiée par la prolongation de l’état d’urgence et obtenir la libération immédiate de tou.te.s les réprimé.e.s, ainsi que l’arrêt de toutes les poursuites à leur encontre 


    - Pour défendre tous le droits d’expression et d’action du syndicalisme et des mouvements sociaux comme l’AG interpro et interluttes l’a déjà fait le 28 juin en résistant à la nasse de la bourse du travail et le 5 Juillet, où une centaine de manifestant-e-s sortie déterminée de la Bourse, avec l’aide de centaines déjà présent.e.s place d’Italie, a réussi à manifester sans passer par les fouilles et contrôle de police


    Pour organiser cette rentrée de luttes :


    JEUDI 8 SEPTEMBRE

    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INTERPRO ET INTERLUTTES à partir de 18 h 30 à la Bourse du travail de Paris,

    3, RUE DU CHÂTEAU D'EAU, MÉTRO RÉPUBLIQUE 


    JEUDI 15 SEPTEMBRE, MANIFESTONS TOUS ENSEMBLE !

    LA LOI TRAVAIL NE PASSE TOUJOURS PAS !

    CE MONDE-LA, ON N’EN VEUT PLUS !

    ASSEMBLONS NOS FORCES, DOTONS-NOUS DES MOYENS DE GAGNER. 

     

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    Prochaine réunion d'organisation, vendredi 2 septembre !

    Le vendredi 2 septembre à 18.00, vous êtes attendus pour notre première réunion de rentrée à Paris.

    À l'ordre du jour notamment,

    -la préparation et notre intervention à l'Assemblée de lutte interprofessionnelle du 8 septembre à la Bourse du travail centrale de Paris et

    -notre participation à la mobilisation pour la journée d'action nationale du 15 septembre contre la loi Travail.

    La lutte continue. Maintenant, nous exigeons le retrait de la loi ! 

    Maintenant, nous nous structurons dans nos entreprises et nos établissements pour rendre absolument impossible l'application de la nouvelle loi !

    À la base, par groupe d'entreprises, filières, branches d'activité et secteurs, nous construisons les solidarités pour rendre impossible les licenciements, la baisse de nos salaires, l'augmentation du temps de travail ou la flexibilité patronale.

    Par l'action collective, par l'action directe, par l'action solidaire qui se généralise, nous montrerons que les directions patronales et le gouvernement du Capital sont impuissants. Si le patronat a l'autorité, c'est parce que nous nous soumettons à leur autorité !

    L'enjeu est de rallier une nouvelle majorité dans l'action organisée, dans une activité régulière afin de nous constituer en classe pour nous-même. 

    Voilà pourquoi nous nous organisons dans le cadre de Plateforme2016 !

    Voilà pourquoi nous insistons sur ta participation active ! 

    Dans quel secteur travailles-tu ?

    Comment pouvons-nous construire les liens d'entraide entre nous pour développer autour de chacun des participants, les contre pouvoir qui permettront d'aller de l'avant et de gagner pour chaque communauté de travail et tous ensemble, la véritable liberté dans la production et la société ?

    À bientôt !

    Pour le lieu du rdv (près métro République à Paris), contacte-nous au 0650760231 !

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    Salutations à Plateforme 2016 des États-unis !

    Nous vous présentons la traduction en français d'une lettre que la section américaine du réseau Luxembourgiste international nous adresse

    "Salutations à Plateforme 2016 de la part de la section américaine du réseau Luxembourgiste international.

    Nous soutenons votre travail et sommes inspirés par votre volonté de disséminer et populariser un programme d’idées qui se veut résoudre la crise du chômage en France, mais également dans le monde entier.

    Si demain vos propositions venaient à être adoptées, les citoyens verraient leur nombre d’heures travaillées diminuer, mais ils pourraient aussi bénéficier d’un logement et d’un accès aux services publics complètement gratuit. La naturalisation se ferait sans discrimination. Cela aurait pour conséquence d’éliminer le chômage de masse, mais surtout de faire taire la campagne anti-immigration que mène le gouvernement, comme seule excuse de leur incompétence.

    Réussir à intégrer ces demandes et en faire un point essentiel de la lutte contre la loi El-Khomri serait une énorme victoire pour les prolétaires du monde entier.

    Aux États-Unis nous travaillons depuis 2008 pour consolider un noyau d’activistes qui nous permettrait de rallier les masses à un programme similaire. En 2011 nous avons, avec d’autres camarades du mouvement «Occupy Wall Street», créé un groupe de travail basé sur ces revendications.

    Nous avons ainsi adopté la demande d’un «Travail pour Tous» ; un contrôle massif et démocratique des chantiers et services publics, avec embauche directe par le gouvernement des travailleurs. Le financement d’un tel projet se fera via de nouvelles taxes sur la richesse, aussi bien des entreprises que des particuliers, ainsi que l’arrêt des guerres menées par notre pays.

    Ces nouveaux emplois se veulent ouverts à tous, sans préoccupation du statut d’immigration ou du casier judiciaire. Ils permettront un accès global et garanti à l’éducation, au système de santé, au logement, aux transports publics ou encore à l’énergie renouvelable.

    Nous n’avons pas réussi à faire adopter ce programme à l’unanimité par le mouvement Occupy Wall Street, principalement à cause de sa structure non-démocratique. (90% de suffrages positifs étaient nécessaires pour qu’une proposition soit adoptée)

    Cependant les choses ont changé en 2013, lorsque une réunion à Newark (New-Jersey) où étaient représentées une centaine d’organisations locales et régionales, a validé un texte de demandes très similaires aux nôtres. Il mettait ainsi en lumière notre affirmation que : «de nouveaux emplois serviraient à construire les infrastructures nécessaires, mais permettraient également de créer un service public réellement gratuit et de qualité».

    En 2016 ce programme s’est invité dans une lutte au sein de la Cité Universitaire de New-York, la troisième du pays avec pas loin d’un demi-million d’étudiants. Une conférence composée de plus de cent professeurs et étudiants a validé la demande d’un service public gratuit pour tous.

    Dans cette organisation, nous avons démontré qu’il y a bien assez de travail pour qu’il soit partagé entre tous.

    Ce service public gratuit dont nous avons tant besoin requiert en effet un grand développement en matière de logements, d’hôpitaux, d’écoles, ou encore de transports, et tout autant de personne pour la construction et le bon fonctionnement des dites structures. Quant à ce qui existe déjà, partout il y a des rénovations et des extensions à faire.

    C’est bien pour cela qu’un «service public gratuit pour tous» est indissociable d’un «travail pour tous» ; et que l’embauche doit se faire via le gouvernement.

    Il y a un siècle de cela, Rosa Luxemburg démontrait déjà le rôle majeur d’organisations démocratiques telles que Plateforme 2016 ou ILN pour mener à bien les grèves générales. Un rôle que chacun a pu vérifier depuis au travers des grèves successives autour du globe.

    Nous pensons que le travail de Plateforme 2016 pour guider et encourager la formation de nouvelles organisations aux délégués révocables, à la fois pour mener la lutte et en prendre le contrôle économique est un grand pas en avant dans la propagation d’idées révolutionnaires au sein de la masse prolétaire.

    La création de telles organisations, peu importe qu’elles soient à échelle locale, régionale ou nationale, qui se lancent dans la bataille contre la Loi Travail, donne enfin une alternative aux directions syndicales bureaucratisées. Une alternative qui manquait au niveau national depuis les évènements de Mai 68.

    Nous avons bien l’intention de propager la nouvelle de votre organisation au sein des Etats-Unis mais également en dehors de nos frontières. Le Réseau International Luxembourgiste (ILN), une petite organisation de plusieurs douzaine d’activistes disséminés aux quatre coins de la planète, publiera une description de l’histoire et du travail de Plateforme 2016 dans la prochaine publication de notre journal, Mass strike.

    Lorsque j’ai rencontré plusieurs de vos membres à Paris, nous sommes tombés d’accord pour échanger des articles de nos journaux respectifs et nous partagerons également nos publications avec des camarades du Royaume-Uni et de l’Inde.

    Nous vous invitons à visiter notre site web (www.luxemburgism.org) pour y contribuer, aider aux traductions et relayer nos articles.

    Rosa Luxemburg avait très bien démontré l’importance de l’union des forces et des demandes afin de préparer des grèves massives qui seront le point de départ d’un processus révolutionnaire. La première étape est de construire un mouvement global, unifié autour d’un même programme, dans l’intérêt même du travailleur, et de propager ces idées partout où des luttes sont en cours ou à venir.

    Ensemble, nous faisons le premier pas."

     

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    Participez à une semaine d'étude et de débats !

    Pourquoi nous condamnons la société capitaliste ?

    Comment nous jetons les bases d'une société de bien-être et de liberté ?

    Comment nous voulons conformer notre stratégie au but ?

    Quelle organisation pour gagner ?

    Entre lundi 22 août et samedi 27 août, PLATEFORME2016 organise une semaine d'étude et de débats autour du projet et de la stratégie de libération que nous voulons défendre.

    Nous partirons donc de Paris, direction le Cantal où des camarades nous accueillerons dans leur maison campagnarde.

    Nous nous donnons rendez-vous à 8.00 le lundi 22 au matin et nous serons rentré le samedi ou le dimanche suivant selon le groupe. 

    Nous voyagerons en convoi automobile. 

    Pour financer le voyage et notre restauration, chacun mettra dans le pot commun selon ses moyens, entre 30 et 80 euros pour la semaine.

    Pour toute information complémentaire, pour réserver ta place ou pour organiser un départ avec ton groupe, téléphone sans hésiter au 0650760231 !