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Plateforme 2016 - Page 7

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    Occupation de l'hôtel dieu : une première victoire

    Plus de 250 sans abris se sont mobilisés hier sur l'initiative de Droit au logement. Plus de 250 hommes et femmes qui sont à la rue ou chez les uns et chez les autres au petit bonheur la chance. 

    Le groupe a décidé d'occuper des salles vidées de l'hôtel dieu. 

    Il fait froid et humide dehors. Ceux qui ont un logement décent attrape la crève par ce temps là. Avec la pollution qu'on respire, c'est chaque année un peu pire. Mais pour ceux qui n'ont pas de toit au dessus de la tête, c'est la misère et la souffrance, c'est la déchéance. Des centaines de visages connus ou étrangers y laissent leur peau tous les ans.

    Ceux qui se sont mobisés hier, ont, malgré leur première lutte de survie au quotidien, trouver encore l'énergie et pris confiance pour cette occupation qui était encore incertaine jusqu'à ce soir.

    Salut aux sans abris et aux mal logés mobilisés  !  Quel espoir ils devraient donner à ceux qui se nourrissent bien et dorment bien et trouvent toujours la flemme pour agir et militer.

    Ce qui a été gagné n'est pas grand chose. Mais c'est une chose tout de même. 

    Le dispositif grand froid n'a pas été adopté par les représentants de l'ordre public. Mais le préfet de région à moustache qui était accompagné de Hirsch et de quelques autres a malgré tout concédé la mise en place d'un point d'accueil sur place, jusqu'en avril prochain.

    Ce sera ça de pris. 

    L'hôtel dieu qui est au trois quart vide et qui est l'objet de toutes les convoitises immobilières et spéculatives retrouvera un moment et dans quelques-unes de ses salles l'objet de sa fondation  :  l'assistance à ceux qui sont dans la nécessité.

    C'est sûr, l'opération éclaire à l'hôtel dieu prépare d'autres initiatives dans la foulée de la manifestation de samedi 14 janvier.

    Donc tout d'abord, soyons nnombreux samedi à 15.00 au départ de St Michel pour la réquisition des logements vides. Et préparons-nous, organisons-nous, réquisitionnons pour loger et reloger directement ceux qui ont besoin d'un foyer. 

     

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    Team Trump : la guerre de classes est déclarée.

    Au fur et à mesure que nous disposons des noms de la future
    administration américaine, plusieurs grandes tendances sont évidentes:

    1: La banque Goldman Sachs est maintenant à la tête des États Unis.
    2: La guerre de classes est maintenant déclarée.
    3: Une attaque contre toute mesure pour l’environnement est prévue

    La banque Goldman Sachs place plusieurs de ses membres au gouvernement:
    1: Steven Mnuchin, numéro 2 de Goldman Sachs, nommé secrétaire au
    Trésor. Il se distingue pour avoir profité de la crise des "subprimes"
    pour mettre les propriétaires qui ne pouvaient plus payer à la rue. Par
    exemple une vieille dame de 90 ans qu’avait fait une erreur de 27
    centimes dans ses payements.
    2: Stephen Bannon, désigné « stratège en chef » et rattaché à la Maison
    Blanche, un idéologue de l'extrême droite.
    3: Gary Cohn, le numéro deux actuel de la banque, dirige le Conseil
    national économique (NEC).

    Ceci n'est pas une caractéristique de Team Trump cependant, déjà Mr
    Clinton dans les années quatre-vingt-dix avait nommé Robert Rubin,
    numéro 2 de Goldman Sachs au Secrétariat du Trésor, comme maintenant Mr
    Trump qui continue cette "tradition".

    La guerre de classes va continuer avec la nomination de plusieurs
    multimillionnaires dans des positions clés. La ministre de l'éducation,
    Betsy DeVos, une billionnaire farouchement opposé à l'éducation publique
    et partisane des écoles privés, le ministre du Travail Andrew Puzder,
    propriétaire d'une chaîne de fast foods et farouche opposant à
    l'augmentation du SMIC,

    En ce qui concerne l'environnement, Trump a nommé:
    1: Scott Pruitt un procureur d'Oklahoma ouvertement contre l'idée qu’un
    changement climatique existe et farouche opposant à l'Agence de
    Protection de l'Environnement... à la tête de (précisément) l'Agence de
    Protection de l'Environnement!
    2: Le P.-D.G. de Exxon Mobil Rex Tillerson devient "Secretary of State",
    (ministre de relations étrangères).
    3. Rick Perry devient Ministre de l'Énergie. Rick Perry voulait détruire
    le ministère de l'Énergie en 2011, et il est sûrement le mieux placé
    pour maintenant devenir le chef de ce ministère important pour le
    contrôle de la pollution et l’investissement en énergies renouvelables.

    Mr Trump a gagné ces élections en faisant campagne contre... Goldman
    Sachs. Dans une publicité Just avant les élections, Trump polémique
    contre "... Une structure de pouvoir globale qui est responsable des
    décisions économiques qui ont volé les travailleurs, volés la richesse
    de notre pays, et qui ont mis l'argent dans les poches d'une douzaine
    des grands entreprises et de partis politiques". Le visage de Mr Cohn
    apparaissait alors à l'écran. Et bien, il est nommé au Conseil
    Économique par Trump maintenant.

    "Mon ennemi c'est la finance" disait quelqu'un  il y a quelques années.

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    Avec les sans abris, solidarité de classe !

    Chacun devrait avoir un toit au dessus de sa tête, chacun devrait avoir un chez soi.

    L’oiseau n’a-t-il pas son nid et le renard sa tanière ?

    Le logement, c’est la base.

    Mais au 21ème siècle, aujoud’hui, en France, des dizaines de milliers de personnes se retrouvent à la rue chaque année.

    Avec la situation qui se détériore, le nombre de sans abris explose.

    Progression continue du chômage et de la précarité, les gouvernements successifs sont responsables de l’exclusion sociale et des centaines de morts de la rue. Les candidats de la droite et de la gauche bourgeoise se dénoncent eux-mêmes quand ils cherchent encore à faciliter les licenciements et baisser nos salaires.

    Le logement doit devenir un droit réel, comme le droit au travail et celui de l’accès à tous les soins de santé.

    POUR CHACUN, LA SOCIÉTÉ DOIT METTRE À DISPOSITION UN LOGEMENT.

    Pour faire face à l’urgence, même les places en centre d’hébergement manquent.

    Nous ne pouvons plus attendre des grandes institutions. L’État ne s’intéresse qu’aux affaires des plus riches alors que des milliers de familles de réfugiés des guerres et des crises économiques et climatiques souffrent en silence.

    Il faut apporter à manger à celui qui a faim, assurer un toit à celui qui vit dehors, trouver du travail à celui qui n’a pas d’emploi.

    Organisons-nous dans notre voisinage ! Constituons des comités dans chaque quartier !

    Nous devons refuser la misère. Nous devons lutter contre ce régime de paupérisation auquel veulent nous soumettre le patronat et sa bourgeoisie.

    Nous devons faire corps pour que ce qui advient aux uns n’advienne pas demain aux autres !

    Assurons-nous que chacun bénéficie du nécessaire ! Multiplions les banquets de solidarité dans nos quartiers !

    Empêchons les expulsions locatives ! Réquisitionnons les logements vides ! Imposons l’embauche des sans-emplois dans nos entreprises !

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    Manifestation du 3 décembre contre le chômage et la précarité

    Pour en finir avec le chômage, la précarité et l’exploitation, organisons-nous dans nos entreprises, organisons-nous dans nos quartiers,

    ENSEMBLE, travailleurs occupés et travailleurs sans emploi,

    MENONS UNE LUTTE GÉNÉRALE POUR L’EMBAUCHE DE TOUS LES CHÔMEURS PAR LA BAISSE RADICALE DU TEMPS DE TRAVAIL !

    Fillon a dit qu’en faisant passer les fonctionnaires à 39 heures, 500 000 emplois pouvaient être supprimés, c’est l’inverse qu’il faut faire !

    NOUS DISONS : en embauchant les 10 millions de sans emplois que compte le pays, nous pouvons faire baisser le temps de travail à 25 heures maximum par semaine !

    TRAVAILLONS TOUS, MIEUX, ET VIVE NOTRE LIBÉRATION !

    Avec le passage de la loi travail, le gouvernement de gauche a donné un chèque en blanc au patronat pour licencier. NE CÉDONS PAS À L’ANGOISSE DU LENDEMAIN POUR NOUS SOUMETTRE DAVANTAGE !

    EMPÊCHONS LES EMPLOYEURS DE LICENCIER ! ORGANISONS NOTRE DÉFENSE COLLECTIVE !

    Si l’un de nos collègues est menacé, arrêtons tous le travail !

    C’est notre loi de solidarité et de fraternité qu’il nous faut imposer !

    SOLIDARITE sans faille et nous aurons raison contre le patronat licencieur !

    Si nous ne nous faisons pas craindre de la hiérarchie patronale, nous sommes finis !

    Organisation du travail, contrôle des embauches et des licenciements, gagnons progressivement toutes les capacités d’autogestion dans l’entreprise et à l’échelle de toute la société !

     

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    Invitation à contribuer au #1 du journal PLATEFORME2016

     

    Trois mois de mobilisation intense faite de Nuit Debout, manifestations, grèves et blocages n’ont pas eu raison contre le gouvernement et ses décrets lois. Nous devons en convenir.

    Le gouvernement n’a pas plus tenu compte des manifestations de rue, des sondages d’opinion que des pétitions en ligne. 

    Les décisions des partis du système ne sont évidemment pas prises en fonction des intérêts du plus grand nombre, mais de la minorité bourgeoise et patronale.

    Le gouvernement de gauche est tenu comme la droite par les intérêts du grand Capital. Les majorités électorales qui ont encore du mal à s’émanciper de la tutelle du PS et de LR ne représentent pour leurs représentants que des cautions ridicules pour fouler les intérêts populaires.

    Nous accusons une défaite, soit. Mais cette épreuve du printemps et de l’été dernier n’aura pas été vaine.

    Effervescence politique des Nuit Debout, radicalisation des manifestants contre les forces de police, durée du conflit, multiplication des blocages de sites industriels, généralisation de l’usage de caisses de grève : ceux qui ont participé au mouvement contre la loi Travail ont puisé une nouvelle énergie pour aujourd’hui et pour  demain.

    La critique radicale de la démocratie représentative a trouvé un nouvel écho. Les thèmes de la réappropriation collective des outils de travail, de la réduction des écarts de revenus ou de la baisse du temps de travail ont été largement défendues. Dans les prochains mois, certains de nos objectifs deviendront peut-être les objets des promesses électorales de certains politiciens de la gauche bourgeoise et radicale.

    Au crédit du dernier mouvement, nous ajoutons que des dizaines de milliers de travailleurs et syndiqués ont retrouvé de nouvelles raisons de se battre dans leurs entreprises ou dans leurs quartiers. Une nouvelle génération militante est marqué par l'expérience de cette lutte contre la Loi Travail et son monde, des réseaux militants se sont constitués et développés, les éléments les plus combatifs ont renforcé leurs liens.

    Enfin, ce dernier épisode de lutte, de convergence et de politisation a constitué le point de départ d’un nouveau mouvement politique et syndical, un mouvement de défense salariée et un mouvement de libération de toutes les couches sociales exploitées et opprimées : PLATEFORME2016.

    En effet, dès la publication de l’avant projet de loi Travail, en février, des militants révolutionnaires et syndicalistes se rassemblaient à Paris au sein d’un comité de mobilisation. Puis dans le cadre de l’occupation de la place de la République, la commission Programme et perspectives de Nuit Debout se constituait pour donner une orientation  révolutionnaire au mouvement.

    Ainsi se formaient les conditions de naissance de Plateforme2016.

     

    POUR LE #1 de PLATEFORME2016

    Face à notre société malade, nous définirons dans ce premier numéros de Plateforme2016, les termes concrets de l'alternative que nous proposons, pour une société libérée  de l’esclavage salarié, pour une société d’égalité sociale et autonome.

    Avec ce premier numéro du journal, nous présentons à nos lecteurs les principales propositions de la Plateforme telles que nous les avons défendues au sein du mouvement contre la loi Travail, telles que nous continuerons à les défendre contre les politiciens et publicitaires du régime d’oppression actuel et telles que vous pouvez vous-mêmes les éclairer par vos contributions.

     

    Faisons largement partager autour de nous les termes de l’alternative, et avec vous, agissons pour hâter le moment de notre libération.

    Nous avons fixé la date du 15 décembre pour récolter l'ensemble des contributions des camarades que vous pouvez nous adresser sur plateforme.perspectives2016@gmail.com

     

     

     

     

     

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    Réfugiés, les distributions continuent

    LES DISTRIBUTIONS CONTINUENT par des assos, particuliers, groupes d’amis…

    16 novembre. Soirée pas trop froide, Paris, métro Stalingrad.

    Sur les marches des talus bordant le canal St-Martin, les cours continuent de la même façon tous les soirs en trois groupes, ils se pressent les uns contre les autres, une cinquantaine. Les hommes répètent ensemble des phrases dites par le formateur qui possède un tableau mais comment y voir avec les arbres et peu de réverbères ? L’un d’eux éclaire le tableau pendant toutes les séances. Et chacun au pied de son escalier. Il y en a 3…

    J’ai honte d’être de ce pays de non-accueil, sachant que la nuit les écoles restent vides et chauffées pour que nos petits marmots ne prennent pas froid le matin en arrivant..

    Des bénévoles du BAAM Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants s’entretiennent debout avec quelques-uns, tout en haut.
    En bas sur le pont du canal, le bord de pierre permet de poser des thermos. Un groupe dans lequel on reconnaît une personne souvent présente à NUIT DEBOUT vient de servir thé et café et distribuer des morceaux de leurs 100 baguettes données par des boulangers de leurs quartiers. Tout le monde est très calme, une sorte de lenteur, comme s’il fallait prévoir encore de longues soirées. Certains réfugiés viennent se retrouver ici de plusieurs banlieues. D’autres ont l’air plus solitaires.

    Au début : du chocolat et des morceaux de sucre mais c’est la fin de la distribution. Les sacs à roulettes et les grands doubles sacs de pain en papier sont presque vides.

    Quelques rares jeunes s’approchent, l’un n’a pas plus de 16 ans, probablement un soudanais. Un autre s’entretient en anglais avec une jeune passante souriante en bonnet qui le regarde dans les yeux. Elle n’a pas de carnet comme les actifs de l’asso, et les mains dans les poches, plutôt une curieuse passionnées. Une histoire d’amour se trame-t-elle ? La fille ne fait pas tomber son large sourire…

    Du côté de la distribution, il n’y a plus de café, juste quelques sachets de thé. Il est 18h30. Les rats du canal continuent à harceler les bénévoles, cette distribution étant une bonne occasion pour ces bêtes qui n’ont peur de rien (coups de pieds par terre les affolent à peine) Quand les aidants repartent et referment leurs sacs, les rats vont enfin voir ailleurs… Pour 20h le BAAM prendra le relais de ce groupe pour distribuer des repas à la fin des cours qui sont donnés par ailleurs dans d’autres lieux.

    On demande où ils dorment puisque les campements sauvages ont été dispersés il y a une quinzaine de jours et expédiés on ne sait où à l’aide de cars. Certains c’est sûr n’entrant pas dans les « cases » des accueillis sont renvoyés hors de France.

    D’autres sont logés en banlieue, quelques rares à Paris mais tous les jours il en arrive de nouveaux qui eux c’est sûr dorment dans la rue. Un village de tentes ne s’est pas encore reconstitué… où le pourrait-il ? Selon la Mairie de Paris il arriverait environ 80 réfugiés ou immigrant.e.s par jour. Selon un site 500 à 1000 à ce jour seraient en train d’errer dans Paris. Le 27 novembre le BAAM organise une journée de formation juridique gratuite mais il n’y a plus déjà plus de places…

    Fanny

     

    Des sites www.facebook.com/ptitdejaflandre nourriture du matin quai de Seine

    https://baamasso.org/fr   (donne des tutoriels pour guider, accueillir et enseigner sans formation aucune…)

    « thé et café pour les migrants » c’est le mercredi, jeudi ou vendredi, une fois par semaine. On peut aller les aider.