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    En manifestation, en grève pour le retrait de la loi Travail !

    Le gouvernement nous impose la loi Travail par décret.

    La loi Travail donne tout pouvoir au patronat pour licencier.

    La loi Travail donne tout pouvoir au patronat pour négocier à la baisse nos salaires et à la hausse notre temps de travail hebdomadaire.

    Nous refusons cette loi qui annonce un recul historique de nos droits conquis par la lutte et les sacrifices de nos anciens.

    Le mouvement engagé en Mars contre le gouvernement Valls ne s’arrêtera pas !

    La loi Travail doit être retirée ! L’application de la loi doit être bloquée !

    C’est au nom de la sauvegarde de la compétitivité et des emplois que le gouvernement et le patronat veulent nous faire accepter la dégradation de nos conditions de vie et de travail.  

    Nous disons : PROPAGANDE MENSONGÈRE !

    L’augmentation du temps de travail, c’est la surexploitation des uns et l’exclusion pour les autres de la vie économique. C’est toujours plus de chômage.

    Nous disons : pour en finir avec le chômage, il faut baisser radicalement le temps de travail et embaucher l’ensemble des travailleuses et des travailleurs sans emplois.

    Les actionnaires veulent baisser les salaires de la majorité salariée pour augmenter leurs dividendes. Le gouvernement légifère pour que les milliardaires accumulent de nouveaux milliards et accroissent encore leur puissance dans la société.

    Nous disons : ce sont les 5% les plus riches qui coûtent de plus en plus cher à la société. Par une meilleure répartition des richesses sociales, une rémunération décente peut être assurée à tous et à chacun !

    Dans nos entreprises, par l’action directe et collective, engageons la lutte pour satisfaire nos besoins !

    Arrachons le pouvoir à nos employeurs ! Refusons de nous soumettre aux diktats de l’État !

    Organisons la solidarité à la base et constituons nos contre-pouvoirs !

    Imposons nos plans d’embauche, une baisse radicale du temps de travail, l’augmentation de nos salaires contre l’égoïsme capitaliste !

    Pour réorganiser la production et les échanges en cohérence avec les besoins sociaux et les impératifs écologiques, prenons en main les affaires ! Affirmons nos capacités de gestion ! Fédérons-nous pour la lutte solidaire ! Fédérons-nous en vue d’une gestion collective de l’industrie et des services !

    Retrouvons-nous en masse et en manifestation le jeudi 15 septembre !

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    Réunion d'organisation demain vendredi 9 septembre !

    Camarades,
    Comme chaque semaine, nous nous réunissons pour définir nos interventions, faire avancer les idées de Plateforme et structurer notre réseau.
    Demain, vendredi 9 septembre, nous nous retrouvons à 18.00 métro Arts et Métiers 
    Pour l'adresse exacte du RDV, veuillez téléphoner directement au 06 50 76 02 31 !
     
    En proposition d'ordre du jour :
    -rapport d'activité hebdomadaire
    -préparation de la journée de mobilisation du 15 septembre contre la loi Travail
    -revue de presse
    -tract de présentation, journal, site
    -permanence de Plateforme2016 place de la République
    -structuration interne, plan de construction et d'action
     
    En comptant sur votre participation, recevez toutes et tous nos saluts fraternels.

     

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    À l’abordage !

    À Nantes les 26 et 27 août devait se tenir à la Cité des Congrès la « grande » université d’été du PS… Mais c’était sans compter que Nantes est une ville dans laquelle la lutte contre la loi Travail, durant tout le printemps dernier, a été particulièrement intense.

    Après les premières manifestations estudiantines, après l’apparition de nuit Debout, ce fut au tour des salariés de l’industrie locale, du port de saint-Nazaire, de la raffinerie de Donges et des environs, de la zone aéroportuaire de Bouguenais ou encore des zones industrielles d’Ancenis de prendre le relais pour une grève qui s’est étendue sur plus d’un mois. Plus de 4 mois de luttes donc, ponctués de manifestations, blocages et grèves dans tout le département.

    L’anonce de l’université d’été du PS dans la ville de Nantes a été comprise comme une provocation par nombre d’acteurs du mouvement. Dès le mois de juillet, des réunions rassemblant lycéens et étudiants, zadistes, syndicalistes, mobilisées et mobilisés ont été organisées rassemblant près d’une centaine de personnes, dans le but d’organiser un contre-événement à la mascarade « socialiste ».

    Rapidement le pouvoir en place a pris peur… et c’est la fuite ! Les représentants du PS annoncent honteusement par la bouche de Cambadélis l’annulation de l’université d’été du PS à Nantes, et organisent à la place plusieurs universités disséminées dans le territoire sur des zones peu peuplées. Quelle honte qu’un gouvernement qui ne peut plus mettre les pieds nulle part sur le territoire !

    La dynamique qui s’était organisée autour de l’université d’été du PS, forte de cette première victoire par forfait, n’a pas pris fin pour autant. Les réunions se sont poursuivies durant tout l’été et continuent de rassembler, en pleine période estivale, souvent plus d’une cinquantaine de participants d’horizons divers. Un journal est créé. Une radio est créée. Et décision est prise de maintenir l’événement initialement prévu d’un rassemblement national en plein centre-ville les 26 et 27 août.

    Les 26 et 27 août dernier se sont donc tenu 2 jours de débats, ponctués d’une marche funèbre célébrant symboliquement, mais pas tant que ça, l’enterrement du Parti Socialiste. 200 à 300 participants ont pu être comptés. Les participants venaient des 4 coins de la France, Montpellier, Rouen, Rennes, Saint-Étienne…

    Les débats ont tourné autour du mouvement du printemps et des perspectives qui lui succèdent. Autour aussi de la ZAD et de la menace de l’intervention annoncée par Valls pour l’automne prochain. Autour enfin de la question des migrants et de leur accueil sur le territoire.

    L’idée générale était le dépassement de la lutte contre une loi, pour déboucher sur la lutte contre un système qui lui est intimement lié. Comment mener la lutte contre le système capitaliste ? Par quoi remplacer ce système ? Comment se débarrasser du gouvernement qui en est le soutien ? De nombreux camarades ont pu raconter la lutte dans leur ville, la répression dont ils sont l’objet, les camarades en prison 2 mois pour « insulte à agents », le front commun avec les syndicalistes et travailleurs des ports et docks, avec les salariés des raffineries…

    La volonté est claire de ne pas mettre fin à la lutte avec les congés d’été mais de la poursuivre après, et jusqu’au bout. La période électorale à venir ne doit pas signifier que nous devons attendre l’élection d’un homme providentiel, mais bien que nous devons mettre à profit l’agitation politique du moment pour avancer nos propositions pour une société débarrassée du carcan du capital, et organiser la lutte pour sa défaite.

    L’appel a été lancé à l’ensemble des régions pour organiser partout sur le territoire des assemblées similaires.

    Face au monde du capital, du fric et de l’oppression, à l’abordage donc !

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    Toutes et tous à l’Assemblée Générale interpro-interluttes du 8 septembre à Paris !

    Appel du comité de coordination de l’Assemblée Générale interpro-interluttes : toutes et tous à l'Assemblée le 8 septembre à 18 h 30 à la Bourse du travail de Paris, République.

    Réunie les 28 juin, 7 et 13 juillet, l’AG interpro et interluttes a appelé aux rassemblements contre la répression le 14 juillet et contre le 49-3 à l’Assemblée nationale le 20, ainsi qu'à poursuivre le combat à la rentrée. 


    La mobilisation coordonnée des travailleu-rs/-ses du privé comme du public (intermittent.e.s, travailleurs sociaux, à la RATP, à la SNCF, à la Poste, dans la marine fluviale, enseignant.e.s et surveillant.e.s ou isolé.e.s dans leur secteur…), avec ou sans papiers, des chômeu-rs/-ses, précaires, des retraité.e.s, des jeunes, mal logé.e.s, qui s’est développée depuis le mois de février doit se poursuivre.


    - Pour en finir avec cette loi Travail, et son monde : exigeons son retrait pur et simple, en cas de promulgation son abrogation, et luttons pied à pied contre chacun de ses textes d’application. Toutes les composantes du mouvement, les salarié.e.s et leurs organisations, doivent rester uni.e.s et fermes sur ces mots d’ordre, impulser et soutenir les grèves, renforcer tous les instruments d’organisation démocratique (AG de lutte, comités de grève, d’action ou de quartier, Nuits Debout, coordinations, caisses de grève…) qui développent la lutte, la perspective de la grève générale et de la reprise en main de la société par et pour la majorité. 


    - Pour construire un rapport de force à même de gagner : associons nos revendications immédiates dans nos secteurs respectifs et l’exigence d’abrogation de la loi Travail. Intégrons dans un plan de lutte et de reconduction des grèves les appels intersyndicaux pour la rentrée : mobilisons-nous le 8 septembre (éducation, travailleur-es sociaux…), le 15 septembre, et contre toutes les lois antisociales.


    - Pour lier résistance et perspectives : imposons, outre l’arrêt des attaques contre le code du travail et récemment contre le statut de la fonction publique (compte personnel d’activité, PPCR, temps de travail…), la baisse du temps de travail de tou.te.s, l’embauche massive des chômeurs et un partage des richesses produites, par l’augmentation des salaires à commencer par les plus bas. Développons la dynamique de contre pouvoir et d'autogestion sur nos lieux de travail, d'études et d'habitation.


    - Pour s’opposer collectivement à la répression policière et judiciaire massive des opposant.e.s, des jeunes et dans les quartiers populaire : solidarité avec toutes les victimes de cette répression, amplifiée par la prolongation de l’état d’urgence et obtenir la libération immédiate de tou.te.s les réprimé.e.s, ainsi que l’arrêt de toutes les poursuites à leur encontre 


    - Pour défendre tous le droits d’expression et d’action du syndicalisme et des mouvements sociaux comme l’AG interpro et interluttes l’a déjà fait le 28 juin en résistant à la nasse de la bourse du travail et le 5 Juillet, où une centaine de manifestant-e-s sortie déterminée de la Bourse, avec l’aide de centaines déjà présent.e.s place d’Italie, a réussi à manifester sans passer par les fouilles et contrôle de police


    Pour organiser cette rentrée de luttes :


    JEUDI 8 SEPTEMBRE

    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INTERPRO ET INTERLUTTES à partir de 18 h 30 à la Bourse du travail de Paris,

    3, RUE DU CHÂTEAU D'EAU, MÉTRO RÉPUBLIQUE 


    JEUDI 15 SEPTEMBRE, MANIFESTONS TOUS ENSEMBLE !

    LA LOI TRAVAIL NE PASSE TOUJOURS PAS !

    CE MONDE-LA, ON N’EN VEUT PLUS !

    ASSEMBLONS NOS FORCES, DOTONS-NOUS DES MOYENS DE GAGNER.