Deuxième assemblée du week-end !
Une deuxième fois ce week-end, nous nous sommes réunis en assemblée du mouvement stop corruption à Paris, sur la place de la République.
Les objectifs retenus par l’assemblée de la veille, samedi ont été librement présentés et commentés par les volontaires.
Tous les objectifs cités ont été retenus cette fois encore à la majorité des 2/3.
Nous pouvons donc dire que les objectifs déterminés par l’assemblée de samedi tombent sous le sens commun des participants au mouvement.
Ce deuxième vote confirme la volonté de la délégation du mouvement à Paris à respecter les engagements pris.
L’orientation ainsi définie s’impose effectivement à la délégation en charge de constituer et coordonner les groupes de travail.
Les propositions retenues en assemblée deviennent donc l’orientation générale auxquels les volontaires des groupes de travail devront se conformer. La délégation doit en être garant pour l’assemblée.
Des propositions à développer
Certaines des propositions comme la révocabilité des élus, le tirage au sort de tout ou partie des membres de l’assemblée nationale mériteraient d’être développées.
Dans quel cadre devrions-nous pouvoir révoquer nos élus ? Dans quel cadre organiserions-nous le tirage au sort des membres de l’assemblée nationale ?
La révocabilité des élus peut se faire aussi bien par décision d’assemblées de base devant lesquels les élus sont responsables, que par voie de pétition, ou bien encore par des procédures complexes et bureaucratiques !
De même le tirage au sort. Devrions-nous accorder tout pouvoir aux membres tirés au sort de l’assemblée nationale?
Dans ce cas-là, nous accepterions de substituer à notre démocratie représentative d’élus au suffrage universel une autre forme de dictature.
Si la démocratie signifie le pouvoir au peuple et la participation des citoyens aux affaires de la cité, alors le tirage au sort devrait être un outil de cette participation citoyenne et un outil de contrôle collectif sur nos élus. Non le contraire !
Poser la question du tirage au sort sans définir le cadre qui le rend souhaitable et sans définir les rapports d’obligation des tirés au sort devant leurs mandataires nous semble une proposition dangereuse.
C’est pourquoi la question du mandat impératif est centrale. Plusieurs intervenants de dimanche sont d’ailleurs intervenus dans ce sens. Si nous devons accepter un tirage au sort de tout ou partie de nos délégués en assemblée nationale, alors il est absolument nécessaire qu’ils soient responsables devant les différentes parties du peuple, suivant des mandats impératifs.
À l’échelle de chaque commune et de chaque groupe d’entreprises et de production, les membres des assemblées de base pourraient donner mandat à un délégué élu pour ses qualités particulières, comme à un délégué tiré au sort, au choix, afin de siéger aux assemblées des régions ou des branches professionnelles et de ces dernières assemblées à l’assemblée nationale de la république.
Si le mouvement porte des mots d’ordre communs, nous comprenons qu’ils peuvent avoir des sens diamétralement opposés.
Ce sera tout un enjeu des prochaines assemblées et du débat démocratique de préciser nos propositions et de définir les conditions exactes de leurs réalisations.