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Succès de la journée du 14, le combat continue !

 

Beau succès que cette journée du 14 juin ! Près de 400 000 manifestants à Paris, le double en province !

La mobilisation ne faiblit pas messieurs dames du gouvernement !

Une classe ouvrière motivée a répondu à l’appel du cœur et de la raison.

La loi Travail représente un recule historique. La loi Travail représente la casse de toutes les défenses légales qui nous aidaient à juguler la pression, l’arbitraire et l’insatiable soif de profit du patronat.

Les ouvriers qui manifestaient ne veulent pas que le futur soit fait de misère et de précarité pour eux et pour leurs enfants.

Ceux qui se sont mobilisés ont dit vouloir rester mobilisés. Nous sommes optimistes de ce côté.

La tâche pour nous toutes et tous qui sommes investis dans la mobilisation est en effet de ne pas lâcher prise. L’offensive du Pouvoir est trop énorme. Le rythme que nous suivons est encore celui de l’endurance, mais une endurance soutenue.

La lutte engagée est une lutte de longue durée. C’est une période qui s’est ouverte avec le décret-loi Travail. Une période de grève, de manifestations de masse, et aussi de «casse » d’une jeunesse radicalisée qui veut faire payer l’État capitaliste et les capitalistes et jusqu’à ce qu’asphyxie financière s’en suive.

L’asphyxie de ce système, elle viendra d’une mobilisation générale de la classe salariée et des autres couches sociales qui se joindront à elle !

Nous devons élargir encore et encore la mobilisation. Aux secteurs qui sont jusque là restés spectateurs ! Aux employés des entreprises arrêtées, mais qui photographiaient avec leurs téléphones les CRS positionnés contre les grévistes minoritaires plutôt que leur prêter main-forte !

Nous devons continuer à expliquer la loi Travail et ses multiples conséquences sur nos conditions de travail et de vie.

Nous devons continuer à expliquer en quoi le tort fait aux salariés les moins bien armés pour résister aux pressions patronales est un tort fait à tous, et y compris aux salariés les plus qualifiés ou les mieux organisés. Car misère et précarité finissent par s’imposer à l’ensemble.

Nous devons continuer à expliquer en quoi le travailleur indépendant sera lui aussi directement impacté par la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail, par la liquidation des contre-pouvoirs reconnus dans les entreprises et la répression patronale des militants syndicaux.

Nous devons aller auprès de toutes les couches populaires, aller auprès des artisans et petits entrepreneurs qui, avec les meilleures intentions du monde pour leurs collaborateurs, finiront eux aussi par pâtir de la concurrence des entreprises qui exploiteront toutes les facilités que proposent les accords d’entreprise et dérogation pour baisser leurs « coûts de production».

Si un million de manifestants ne suffisent pas à faire bouger de ligne le gouvernement, c’est qu’il faut doubler et tripler notre nombre dans les rues !

C’est qu’il faut une plus grande menace contre ce gouvernement ! C’est qu’il faut plus de grève, plus de blocages, plus de manifestations !

Peut-être que toute cette agitation n’y suffira toujours pas. C’est qu’il faut se rendre à l’évidence. Pour l’objectif aussi minimum que celui de conserver nos vieux droits, il faut une révolution !

 

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