A Hayange, le front national s’en prend aux pauvres ! (05/10/2016)

Après s’en être pris à ses propres colistiers, après s’en être pris à la section syndicale municipale CGT, et notamment au secrétaire de celle-ci, voilà que « notre » petit renégat Fabien Engelmann s’en prend aux pauvres en expulsant sans motif légitime le comité local du secours populaire français, accusé de militantisme politique et d’être pro-migrants.
Il n’y a pas de mot pour qualifier une telle hypocrisie. D’une part, ce parti (soi-disant anti système) ne fait rien pour lutter contre la pauvreté. N’est-il pas à l’origine de la propagande vide de sens visant à opposer les migrants aux sdf français ? N’a-t-il pas soigneusement évité de dire quoique ce soit sur les bandes fascistes frappant sur les migrants à Calais ? Si la thèse de remplacer ce comité par celui de la « fraternité française » (de toute façon tournée vers la misère de… la petite bourgeoisie !) semble écartée comme cela a été avancé, trop vite comme toujours dans ces cas là, il n’en reste pas moins vrai que nombre de pauvres seront tout de même exclus, dans une région déjà durement touchée par un chômage endémique. D’autre part, Engelmann reproche à ce comité d’être une « succursale du parti communiste ». Voilà qui est une contre vérité et un mensonge flagrant. S’il est exact que le SPF a été créé par le parti communiste, il est absolument faux de dire que la présidente de ce comité est encartée au PCF. En réalité, Néron cherche à mettre aux pas les associations tentées par l’air de la résistance. Ainsi, le motif réel de cette exclusion (sur le dos des pauvres, rappelons-le) est que ce comité local ait pu à certaines occasions travailler avec… Plus belle Ma ville, autre association, à but politique réel et avoué, un but de résistance à sa majesté Nabot 1er. Car voilà le fin mot de l’histoire : ou la mise au pas, ou l’exclusion. Et le SPF semble ne pas vouloir de la première solution. C’est tout à son honneur.
Aussi, nous soutiendrons le SPF, nous le soutiendrons dans sa lutte contre la misère, et dans sa résistance à l’oppresseur.

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